Le sens de la vie…
Il y a peu, j’ai lu une question en pseudo MSN qui m’a interpellée…
La semaine dernière, l’une de mes contacts avait comme pseudo MSN :
« Est-ce que quelqu’un peut me rappeller à quoi sert ma vie, car je crois que je l’ai oublié en cours de route…? ».
Bonne question, n’est-il pas ? Après avoir rapidement réfléchis, je lui ai donc envoyé un message contenant une liste (sans doute non-exaustive) de ce qui me paraissait être les buts de la vie :
« T’améliorer continuellement, accroitre tes connaissances dans tous les domaines, rechercher le bonheur, le garder, transmettre tes connaissances et tes valeurs, améliorer le monde, éventuellement faire en sorte qu’on se souviennent de toi après ta disparition (et en bien, tant qu’à faire)…«
Qu’en pensez-vous ? Quel est le but de vos vies ?
PS : le/la premier(e) à me répondre « 42 » se prend une baffe !
42
En fait j’adore les baffes.
Sinon tu as oublié quelque chose d’important dans ton énumération. Le bonheur c’est bien. Le partager c’est mieux.
C’est tout à fait vrai. Mais on peut considérer que vivre dans le bonheur consiste forcément en un bonheur partagé ; un bonheur gardé pour soi n’est pas vraiment le Bonheur avec un grand M.
Encore que certains peuvent peut-être nager en plein bonheur en solo…
PS : ***BAAAFF***
Alala, la grande question…
Bon, admettons qu’effectivement ta liste soit bien orientée, elle n’en demeure pas moins excessivement abstraite, impersonnelle, et… infinie. On pourra toujours trouver à rajouter.
Si énoncer le but de l’existence était si facile, il y a longtemps que les philosophes l’auraient fait ; mais justement, l’épineux avec cete question, c’est que la réponse en est la question !
Pour chacun, le but de sa vie, c’est de le découvrir – ou, plutôt, de le construire, à chaque instant, en même temps qu’on se construit soi-même.
Vous trouvez ça trop obscur ? Pourtant, le problème avec votre liste, c’est qu’elle propose des buts atteignables – et que fait-on une fois qu’on les a atteint ? Une fois qu’on (enfin) trouvé le bonheur ? Une fois qu’on a transmis son héritage, par exemple en élevant des enfants, et que ceux-ci ont grandi suffisamment pour être autonomes ? Il n’y a pas de "repos du guerrier", la vie ne s’arrête pas aux buts qu’on s’est fixés une fois qu’on les a atteints…
Ce qui fait la beauté de la vie, c’est la quasi infinité de choses qu’on peut en faire – et c’est aussi ce qui fait sa difficulté, l’absence de mode d’emploi, d’objectif affiché…
C’est d’ailleurs, il me semble, la raison d’être du nombre 42 : la réponse au sens de la vie ouvre une telle possibilité d’interprétation qu’on peut en comprendre ce qu’on veut !
(ps : t’as quoi comme clavier pour que le M soit à côté du B ? ^^)
Et ben ! En voilà un courageux, qui écrit un pavé plus long que l’article à deux heures du mat’ !!! En même temps, je ne sais pas pourquoi je dis ça : c’est Dark Para… 😀
Mine de rien, en relisant ma liste, je suis assez fier de moi.
Tu dis que si lister les buts de l’existence était si facile, les philosophes l’auraient fait depuis longtemps : je ne suis pas d’accord. Le but d’un philosophe est de "rechercher la sagesse" (traduction littérale) : il s’agit donc de poser des question, et non pas de trouver des réponses… Ce qu’ils font très bien, dans les deux cas.
Ensuite, tu dis que ma liste est atteignable : à mon avis, rien de moins sûr ! On peut toujours s’améliorer, transmettre ses connaissances à quelqu’un d’autre ou améliorer le monde continuellement.
Et quand bien même, s’il existait un repos du guerrier ? Je dis : pourquoi pas !!! Dans ce cas, on a atteint le bonheur parfait ; et reste plus qu’à le garder… ce qui fait aussi partie de ma liste ! ^_^
Au passage, tu veux une baffe toi aussi ?
PS : effectivement, j’ai dû sacrément loucher pour taper un M à la place d’un B, à une place aussi importante de la phrase…
Arf, fufu m’a devancé !
plus sérieusement, j’ai envie de faire deux réponses.
Ma première réponse est une réponse qui se veut très simple. Le but de la vie est le bien être.
C’est à dire le bonheur, c’est à dire le partager si le partager fait partie de notre conception du bonheur, mais ça peut vouloir dire tyraniser le monde si c’est comme ça qu’on se sent bien (je n’entre pas dans le débat de savoir si on peut être heureux en faisant du mal, c’est pas le sujet XD). En bref, s’épanouir.
Or, s’épanouir, ça veut dire faire ce pour quoi on est là… ça tourne un peu en rond. Le problème te ta liste, c’est que tu y parle de ta vision de la vie. Certains te diront que le but de la vie est d’avoir un bon boulot, une jolie femme et une belle maison.
Enfin bref, c’est une question trop vague pour avoir une réponse moins vague que "s’épanouir". Le problème de cette réponse est qu’elle est ultra générique et ne nous aide pas du tout. Mais à mon sens c’est la seule qui soit complète et non particulière à une vision de la vie.
En bref, il n’y a pas de réponse qui soit à la fois générique ET précise ^_^ Principe d’incertitude d’einserberg ? Peut être !
Autre réponse à laquelle je pense, c’est le point de vue strictement biologique. On est la pour faire perdurer l’espèce. Autant ire que pour le moment, on se débrouille bien à court terme, mais qu’à long terme, on craind un peu …
Donc, face à une question dont la réponse est trop générique pour me servir, et bien, je ne me pose pas la question. Je vis, de façon a avoir l’impression d’être bien. C’est plus un réflèxe, car c’est bien plus agréable quand c’est agréable que quand c’est tout pourri. Au final, j’atteinds le même état que si je cherchais à etteindre un but mais sans me faire fumer la cervelle ^_^
42
Je connaissais globalement ton avis sur la question Lyr, mais je ne sais pas trop si le partage.
A moins d’avoir une vision extrèmement large du Bonheur (toujours avec un grand M), je pense que la vie va au delà de se complaire dans une sorte de béatitude une fois arrivé à son apogée.
Prennons exemple : Gandhi, pour moi, a tout à fait mené sa vie à son but. Est-ce qu’il en a été heureux pour autant ? Je ne pnse pas vraiment ; sa vie ne devait vraiment pas être rose tous les jours, d’ailleurs il est mort dans la violence.
Moi, si je vois quelqu’un pleinement heureux, mais sans autre but, je me dirais que j n’aimerai pas être à sa place…
Pour moi, le(s) but(s) de l’existence sont d’ordre plus "grands" que de se limiter seulement à soi-même. Mais bon, c’est uniquement ma vision des chose, et ça rejoint un peu la notion de destin…
Je pense que vous avez plus ou moin tous raison, meme si vous avez des points de vue differents. Mais vous avez tous un truc en commain: pour vous c’est evident que la vie a un sense et que l’existence a un but. Je pense que ce n’est pas forcè.
Il y a differentes façons de prende la chose: d’un point de vue moral, comme vous l’avez fait ou d’un point de vue purement scientifique. Pour la science, la vie n’est qu’un combinaison casuelle de caracteristiques, et les emotions des reactions chimiques (ça m’a etonnè quand je l’ai su). Alors, il n’est pas forcè que nous ayons un but (et je parle en profond mecreant que je suis) mais que la vie ne soi une simple combinaison, un cas.
Cest cette incroyable envie que l’homme a de vouloir toujour trouver des reponses à tout qui m’etonne, mais d’un autre cotè je suis en train de le faire aussis, ce qui prouve bien que je suis un umain aussis.
Il y a des fois ou je me dit que l’existance n’a aucune valeur si elle n’est pas reconnue. Je vais mieux m’expliquer: Gandhi, pour citer un example qui est deja ressorti dans cette discussion, n’a pas passè une vie tres amusente, mais on peut effectivement dire qu’il a fait ce qu’il voulais. On peut dire ça par ce que on sait qu’il a existè, par ce que il a laissè une vrai marque dans notre histoire. Sa vie n’aurait pas eu la meme signification si on ne nous souvenaient plus de lui.
Je pense que le but de la vie est attaint quand on a l’impression d’avoir servi à quelques chose
C’est mon opinion, mais apres tout je ne suis q’un jeune adolescent en crise, alors j’en profite pour ecrire ces choses avant que je grandisse et que je ne les penses plus.
A’ propos, est que quel qu’un peut m’expliquer ce truc du 42, je ne l’ai pas compris…
Il est vrai qu’il y a aussi la possibilité purement scientifique (qu’avait soulevée Lyr et que tu poursuis, Sentinel), qui est que la Vie (avec un grand B) n’est qu’un accident dans l’univers. Pour ma part, je trouve cette thèse profondément déprimante et surtout peu probable (mais je parle de probabilités tout à fait subjectives), donc j’écarte cette hypothèse.
Quant à considérer que le but est atteint quant on a servi à quelque chose, et bien je suis assez d’accord. Mais servi à quoi ?! Le "quoi" en question peut permettre de définir d’autres buts de la vie…
Pour répondre à ta question sur "42", c’est en réalité un gag tiré du livre (existant aussi en film) "Le guide du voyageur galactique". Il s’agit d’une aventure de science fiction complètement délirante dans laquelle, entre autre, il est demandé à un ordinateur surpuissant "Quel est le but de la vie, de l’univers et tout ça…?". Après plusieurs millions d’années de reflexion, le super-ordinateur donne sa réponse : il s’agit très exactement de… 42 ! Voilà, y’a pas grand chose à comprendre, si ce n’est l’humour décalé.
Je maintient que ma façon de voir se tient, même pour gandhi.
Je pense qu’au vu de son caractère et de ses convictions, si il n’avait pas fait ce qu’il a fait, il aurait été malheureux, il se serait senti coupable. Et que ce qu’il a fait était sa façon à lui de se sentir le mieux possible.
Et quand je parle de bonheur, je ne parle pas d’un simple état de béatitude stupide, je parle du fait de se sentir vivant, d’avoir l’impression de se réaliser. C’est pas forcement un bonheur que l’on acquière en restant chez soi pépère avec des pantoufles aux pieds. Pour certains, ils s’en approchent en partant à l’aventure autour du monde, pour d’autre, un petit train train quotidien, de bonnes relations avec son entourage (au sens large) leur suffit. D’autres sont comme gandhi et on besoin de faires de grandes choses pour se réaliser.
Je pense que tu t’es arreté à la surface de ma conception.
En fait, elle est la même que la tienne, sauf qu’au lieu de chercher à enumérer les buts (ce qui est à mon avis une mauvaise démarche car trop nombreux et trop particulier à chacun d’entre nous), je les regroupe sous une notion générale, qui inclu différentes choses pour chacun d’entre nous.
Classiquement, si je reprend quelque uns de tes exemple, comme transmettre son bonheur ou transmettre ses valeurs à ses enfants. Personnelement, je ne serais pas complement heureux si je n’arrive pas à faire cela. Donc, pour moi (désolé d’insister sur la différentiation pour chacun), ces notions font partie de ma conception du Bonheur (avec un grand … Æ). Quand je dis que je veux être Heureux (avec un grand… @), ça inclu de réaliser les buts que tu énumère, car sinon je ne pourrais pas être heurex.
Pour moi, je défini le but ultime, qu’on n’atteind jamais completement. Pour s’en approcher, il faut remplir au mieux certains autres buts. Mais on les rempli en vu de se réaliser.
dans le sens où par exemple transmettre ses valeurs à ses enfant, je trouve que ce n’est pas un but en soi. on le fait pour d’autre raison que juste "pour transmettre nos valeurs". On le fait pour être fier de nos enfant, pour les voir réussir dans la vie, bref, pour être plus heureux, pour avoir l’impression de réussir sa vie. C’est ça le but ultime.
Par contre, si on regarde le but d’être heureux, c’est un but qui se suffit en soi. On veut être heureux… dans le but d’être heureux.
Si on faisait un graphe des différents buts, en reliant chaque but au but pour lequel on le fait (c’est clair ? par exemple, "faire des enfants" pour "transmettre ses valeurs" pour "être Heureux/Complet/Epanouit", voila un exemple de chemin dans ce graphe), on se renrait compte qu’être Heureux/Complet/Epanouit (au choix et avec des grands &, € et E), serait tout en bout du graphe, finalité de chaque autre but
Mon cher Lyr…
Je comprend tout à fait ton opinion. Et j’avais aussi envisagé ce qu’il y a "sous la surface" de ton résonnement.
Il est bien réfléchis et cohérent, mais je n’arrive pas à y adhérer complètement.
Je ne pense pas qu’être hereux puisse être l’aboutissement ultime, et la convergence des différents "graphes" auxquels tu fais allusion.
Par exemple, un grand dictateur, à mon sens, à accompli le but de sa vie. Mais je suis persuadé qu’il n’a pas été heureux. Autre exemple : si, pour quelqu’un, son but est d’élever ses enfants, et qu’il doit se sacrifier pour ça (par définition, un sacrifice n’est pas heureux), il accomplira son but sans être hereux pour autant.
Alors, certes, ma liste de départ est peut-être un peu réductrice, mais se ont MES buts. 🙂
Déjà (comme de toute façon, Coco a dit que c’était le premier à le dire qui se prenait une baffe) : 42.
Bon, ça, c’est fait…
Il y déjà des tas de choses intéressantes qui ont été dites dans l’article de Coco ainsi que dans les commentaires. La recherche du Bonheur avec un grand ^ (de paille), l’accomplissement personnel, la transmission d’un savoir ou de valeurs, l’amélioration de l’humaine condition, toussa, représentent pour moi un idéal auquel j’essaie d’adhérer.
Plutôt que de répéter ce qui a déjà été dit, je vais proposer quelques remarques, volontairement un peu provocatrices, pour apporter quelque chose de nouveau à ce qui a été dit.
Déjà, personnellement, je crois au bonheur chez soi avec des pantoufles au pieds. D’ailleurs, il me semble qu’on peut très bien accomplir de belles choses en restant chez soi !
Autre remarque : pourquoi il y aurait-il existence et unicité de ce But ? En ce qui me concerne, j’ai plusieurs projets dans ma vie, et tous ont leur importance. Si je n’avais qu’un seul but, je me sentirais limitée. D’ailleurs, si on se contente d’un seul but et qu’on l’atteint, on donc bien s’ennuyer ensuite. Un petit souvenir de mes cours de Latin : dans ses lettres à Lucilius, Sénèque a dit un truc qui ressemble vaguement à ça : « l’artiste qui a posé la dernière touche à son œuvre ne jouit plus que du fruit de son art, alors qu’il jouissait de l’art lui-même tandis qu’il peignait ».
Il me semble que l’important, ce n’est pas seulement le but, mais aussi et surtout le cheminement pour y parvenir.
Enfin, pourquoi faudrait-il toujours un but ? C’est pas un peu déprimant de se dire qu’il faut absolument trouver un pourquoi à une activité ou à n’importe quoi, pour que ce soit digne d’intérêt ? Le temps que je passe à rêvasser entre deux activités ne sert à rien à proprement parler. Pourtant, si je m’interdisais de rêver, ma vie ma paraîtrait beaucoup plus triste. Le jeu que je développe actuellement à des heures parfois indues ne sert strictement à rien, pourtant c’est pour moi quelque chose d’important. Inutile, donc indispensable !
Histoire de torturer le cerveau des amoureux de la logique tordue qui fait des nœuds au cerveau : faire des choses inutiles pour la seule beauté de la chose, ça pourrait être un but dans la vie. Oui, mais alors, sont-elles encore inutiles ?
Pour le coup du bonheur avec les pantouffles aux pieds, j’adhère totalement !
Par ailleurs, je crois qu’on est d’accord pour dire qu’il n’y a pas forcément unicité du but. Et en outre, je suis d’accord pour dire que le voyage est toujours plus interressant que la destination. Mais si la destination est/sont le(s) but(s), le voyage est… la Vie (avec un grand #).
Pour le fait que la vie ait une but, je l’espère de tout coeur ; sinon, je trouverais ça excessivement déprimant. Je ne dis pas qu’il n’est pas parfois agréable de ne rien faire… Mais il y a une sacré différence entre "ne rien faire de temps en temps" et "ne rien faire de sa vie" !
Pour répondre à ton dernier paragraphe, je dirais que la notion "d’inutilité" est relative… 😉 (c’était la réponse facile, je sais)
En fait, j’ai l’impression qu’on est beaucoup (pas Ekho !) à tourner autour de conceptions relativement proches du "sens de la vie", pas parfaitement identiques, mais pas si éloignées…
Mais à mon sens, la question n’est pas tant de savoir ce qui est le plus intéressant entre la la destination et le voyage, dans la mesure où la destination reste ici inconnaissable (sauf à se restreindre à un point de vue strictement biologique et individuel, à savoir que tout organisme vivant meurt).
Je tiens donc ma position (qui, je m’en aperçoit maintenant, est très aristotélicienne, mais peu importe) : le but de la Vie, c’est de vivre, et pour cela de trouver COMMENT vivre, et même en fait de trouver comment vivre SOI. Parce qu’il n’y a pas de réponse collective.
(Dans les termes d’Aristote puisque je l’ai cité : le but de tout être est de persévérer dans son Être, i.e de devenir soi, tel qu’on perçoit qu’on doit l’être.)
Mais peut-on mettre un nom sur ce "but", propre à chacun, indéfinissable collectivement par des mots, mais existant, ne serait-ce qu’en puissance, en chacun, du fait même qu’il est vivant ?
Le mot de "bonheur", très souvent utilisé, me semble délicat, car entouré de trop d’idées reçues. En effet il inclut, sans se limiter à eux, l’agréable (sens le plus terre à terre, biologique), l’accomplissement (en ce sens, je sis en désaccord avec Ekho : se sacrifier pour autrui, que ce soit ses enfants, l’amour de sa vie, ou l’Humanité, est le comble du bonheur – parce que ça donne un sens, et presqu’un sens moral, à ce qui n’en a pas, c’est-à-dire la mort)…
Pourquoi serait-ce déprimant que la vie n’ait pas d’autre but que le fait de vivre, au sens plein ?
En fait, on retombe sur le grand débat précédent, celui sur le destin… C’est sûr que ça peut être rassurant (enfin, pour certains, moi ça ne ferait qu’enrager mon libre-arbitre !) de se dire qu’on vit dans un but précis, plus ou moins pré-déterminé, et qu’on a juste à trouver le bon chemin. Mais c’est petit joueur, non ? Modelisons le fait d’être en vie comme une manière brute, pour moi le seul "destin" qu’on ait est une pulsion irrepressible à en faire quelque chose – mais quoi, cela reste indéterminé, à notre appréciation, et susceptible au changement, au gré du hasard des rencontres, des expériences vécues…
Bref, j’ajoute rien au débat qu’une redite (encore) de mon opinion, donc on va arrêter là…
Je ne sais pas trop s’il y a un but à la vie.
Je veux dire, à mon sens, nous cherchons ce que j’appele le Bonheur (avec un grand Trafalgar), ou, si vous préférez, l’Accomplisement (avec une grand fête), nous le cherchons car nous trouvons que c’est plus agréable (à la fois physiquement, moralement et/ou mentalement)
A partir de là, on peut prendre deux positions :
– On a été fait pour ressentir ce "plus agréable" en s’approchant de l’accomplissement, c’est donc qu’on a été conçu pour suivre cette voie, qui est donc un but pour nous
– Ce n’est pas un but mais une loi de la nature qui fait que chaque organisme essaie de perturber le monde de façon à le rendre plus agréable pour lui-même.
Au final, dans les faits ça ne change pas grand chose. Juste que l’idée de but implique qu’une volonté ai défini ce but. Sinon il s’agit juste d’une tendance naturelle. (pour illustrer la différence, prenont le mouvement. Quand je me déplace pour aller prendre quelque chose dans le frigo, il y a un but. Quand une pierre tombe sous l’action de la gravité, c’est une tendance naturelle).
Donc ce qui nous pousse dans la direction du Bonheur, est un But ou une tendance naturelle ?
En gros : Est-ce que Dieu existe et nous a créé en nous donnant un But.
La, je laisse la place à plus savant ou plus éclair que moi pour y répondre, car je n’ai pas de réponse
Le but de la vie…Déjà un mot s’impose à moi: évolution. Tous les êtres humains se croisent, échangent des idées, des sentiments, des impressions et s’influencent.Un réseau universel et complexe qui a pour but de se développer, de créer sa personnalité. Vous parlez de buts, mais en cherchant à les atteindre ou en les atteignant nous forgeons notre "moi" pour qu’il se rapproche de l’idéal que l’on cherche.
Le bonheur, il est vrai, prend une grande part dans cet idéal. Pour répondre à la question de jo’ (lyrgard) sur la nature du Bonheur (avec un grand %µ/=§): but ou tendance naturelle; je pencherais plutôt pour tendance naturelle car le cerveau nous pousse à vouloir revivre des situations où nous avons ressenti des bonnes sensations ( qui s’expriment sous forme chimique). De plus si on l’appelle but (ce qu’il est quand même également) il est sûrement celui de tous les humains (enfin j’espère parce que quelqu’un qui ne VEUT pas être heureux n’avance pas selon moi)donc devient une tendance naturelle humaine de façon aussi logique que toute les pierres que l’on soulève puis lâche tombent.
Au fond ne souhaitons nous pas tous que lorsque nous mourrons nous pourrons juste nous dire que nous avons "bien vécu". De belles expériences, des rencontres, des buts accomplis, la sensation d’avoir aussi fait évoluer les autres et d’avoir partager un bonheur ensemble.
D’un point de vue purement physique nous évoluons tous aussi.
C’est pour cela que ce mot me parait plutôt approprié.
Là nous échangeons nos avis sur le pourquoi de la vie et rien que par ce fait nous faisons évoluer nos pensées en comprenant celles des autres.
Voilà j’aurais mis mon petit grain de sable dans votre conversation =p
Il n’y a de but qu’a ceux qui s’en fixent un….
dans la liste des buts possible pour quelqu’un il ne faut pas oublier le plaisir …. rien que le pur plaisir d’exister ….
Dieu??? Carcan qu’on se donne pour ne pas avoir de plaisir en vie car on en aura apres la vie…revenons donc au terrestre. Evolution… pourquoi evoluer et evoluer vers quoi??? je pense que toutes ces explications sont assez subjective…
Le plaisir est une valeur totalement objective la vie c’est le plaisir. Le plaisir terrestre n’est pas sale. La sexualite est une chose qui peut rendre son plaisir de la vie a quelqu’un. Les cogitations obscure sur les idees sur des concepts idealistes (concepte sur les idees). Le plaisir est un des fondements de l’humanite que l’on oublie.
Et a lire ou a ecouter tout les bouquins de Michel Onfray.
Étrange vision de Dieu, Pierre… Pourquoi la foi serait-elle incompatible avec le plaisir le terrestre ? Je me demande d’où viennent de telles idées, honnêtement.
« La sexualite est une chose qui peut rendre son plaisir de la vie a quelqu’un. » Sincèrement, la sexualité sans amour, je ne sais pas si c’est sale ou non (et je m’en moque à vrai dire), mais ce dont je suis certaine, c’est que je n’en vois pas l’intérêt.
J’ai tendance à me méfier du plaisir pour le plaisir. Vécu comme tel, il est trop souvent générateur de malheur (et non de déplaisir) pour autrui à mon goùt. Ceci étant, dans mon esprit, le plaisir est inclus dans le bonheur ; inclus mais certainement pas synonyme !
De même que Eldermê, je m’interroge sur ta vision de/d’un Dieu, bien que ça ne m’étonne pas vraiment.
Pourquoi évoluer ? Vers quoi ?! Et bien, vers mieux !!! Il me semble assez évident qu’on ne se suffit pas à nous même, et qu’on est très très loin d’être parfaits et accomplis (je parle au pluriel en parlant de l’humanité).
Pour moi, le bonheur est un des fondements de l’humanité. Pas le plaisir.
PS : il faudra que tu m’expliques comment tu as réussi à lier Dieu et le sexe en commentaire à un article sur le but de la vie… 😀