Destinees
Une vaste réflexion sur la Vie, et ses buts… Croyez-vous au Destin ?
Pourquoi sommes-nous là ? Quel est le but de la Vie ? Y’a-t-il seulement un but ?
Vaste question que l’on se pose tous un jour ou l’autre. Je n’ai pas la prétention de vous donner LA réponse, mais je vais essayer d’exposer dans cet article mon avis sur la question…
En réalité, je ne pense pas que nous soyons là par hasard, simple croisement des possibilités astronomiques, chimiques et biologiques. Je ne vais pas entrer non plus dans un débat sur l’existence d’un/de Dieu, là n’est pas la question et chacun peut avoir son avis là-dessus indépendament du sujet qui nous préoccupe.
Cette question pourrait donc se poser légèrement différemment : pensez-vous que nous ayons un destin ?! Sommes-nous entiérement libre de nos actes, ou bien avons-nous un but fixé et inéluctable dans la vie ? Dans ce premier cas, cela signifie une vie sans but autre que celui que l’on peut se donner individuellement ; dans le second cas, cela signifie que la vie as bien un but, mais semblable au mouvements d’un pion sur un jeu d’echec. Quoi qu’il en soit, aucune de ces deux possibilités ne me convient. Et comme il se trouve que j’ai la (mauvaise?) manie d’imaginer systématiquement une 3eme réponse dans une question qui n’en compte que deux, je vais donc vous exposer ma théorie…
Selon moi, nous avons tous un destin. Celui-ci peut être complexe ou simple, il peut avoir un unique aboutissement ou de multiples objectifs, il peut être grandiose ou discret, mais chaque destin a une importance égale d’un point de vue global. Pour moi, il y a donc une voie tracée pour chacun d’entre nous. Cependant, là ou intervient l’originalité de ma conception des choses, c’est que nous ne sommes pas obligés de suivre cette voie ! Autrement dit, nous avons bien un destin, mais nous avons la possibilité « d’y échapper » ou de « le rater » (suivant le point de vue). Finalement, ma conception du destin ne serait pas un rail tracé, fixe et inflexible, mais plutôt une tendance : la Vie nous pousse naturellement vers notre destin, mais nous avons plus ou moins consciemment la possiblité de ne pas l’accomplir ! Ce genre d’idée est présente dans les nouvelles que j’écris, cf. une autre partie de mon blog.
En réfléchissant et en regardant un peu autour de soi, on se rend compte que cette idée est plus ou moins acceptée inconsciemment. Par exemple, il est évident pour tout le monde que quelqu’un ayant un don pour le piano devienne naturellement pianiste. Pourtant, il est rare qu’on se demande d’où vient son don ? Pourquoi lui (et pas un autre) a-t-il ce don (et pas un autre) ? Manifestement, son destin est tracé pour être pianiste ; et tout le monde trouve ça normal. En revanche, lui-même, pour une raison X ou Y peut tout à fait choisir de ne pas être pianiste mais informaticien. Du coup, il n’a pas accompli son destin, pour lequel il avait pourtant un don. Pour moi, ce concept de Don est très lié à mon idée du Destin…
Par ailleurs, notre caractère est fortement influencé par notre code génétique, ainsi que par l’éducation reçue dans les premières années de notre vie. Notre caractère étant la base et le squelette de ce qu’est et sera notre vie, on peut aussi considérer qu’un jeune adulte a son destin déjà fortement influencé par ses gènes et son enfance. Je ne suis pas spécialite, mais il me semble que c’est quelque chose de reconnu en psychologie…
Voilà donc ma vision de la chose. Mais je suis curieux de connaitre la tienne, à toi lecteur !
Ben LA Réponse, on la connaît, c’est 42 !! Mais quelle est donc la Question ?
Plus sérieusement, je n’aime pas trop l’idée de destin. Je trouve que ça remets fortement en cause l’idée de liberté individuelle et de libre arbitre. De même je n’aime pas trop l’idée selon laquelle le patrimoine génétique et l’éducation sont déterminantes dans la façon dont un individu va construire sa vie (d’ailleurs, pour moi cette idée rejoint celle du Destin). Je suis d’accord sur le fait que ça a une influence, mais la réalité me semble plus complexe.
Pour moi, la voie que l’on va suivre se construit tous les jours, par des choix mais aussi par des événements, bons ou mauvais, qu’on n’a pas nécessairement prévu ou voulu. Pour reprendre ton exemple, un individu qui a un don pour le piano peut simultanément avoir un don pour l’informatique. C’est ensuite lui qui choisit (s’il le peut, des fois, il ne peut pas) de devenir pianiste professionnel ou informaticien, ou bien autre chose et de garder ces activités pour ses loisirs, ou encore de ne plus les pratiquer. Et puis, un don ne suffit pas pour être un bon pianiste, il faut aussi y consacrer du temps, avoir envie d’avancer, avoir la motivation nécessaire pour se lancer dans une carrière somme toute assez hasardeuse, renoncer à la vie plus stable que l’on aurait eu si on avait choisi une autre voix.
Il me semble un peu facile de dire après coup « son destin était d’être pianiste », sans savoir vraiment par quelles étapes il en est arrivé là. S’il avait choisi une autre voix, on aurait pu dire tout pareil « son destin était de suivre cette voix ».
Pour moi, nous n’avons pas une vois tracée pour chacun d’entre nous. Je verrai plutôt ça comme un chemin avec des embranchements, des croisements, des choix à faire. Avec des routes plus ou moins praticables, voire barrées qui se présenteraient à nous.
Voilà donc ma vision à moi de la chose !
42 ! Mais oui ! Comment ai-je pu l’oublier ?! Honte à moi !!!
Tu es donc une adepte du libre arbitre à 100%. Perso, j’ai vraiment du mal à imaginer qu’on est là sans but prédéterminé, et qu’on est libre de faire entièrement ce qu’on veut (sans avoir droit à l’erreur, puisqu’à priori, on a qu’une vie). C’est pourquoi j’aime bien mon idée de « trame de destin » accomplissable ou non.
Pour l’exemple d’une personne qui aurait 2 dons, c’est quand même extrèmement rare. Mais quand bien même, ça voudrait dire que son « destin » est de profiter et faire profiter de ces deux dons. Et choisir de ne plus les pratiquer, ça reviendrait à « affronter son destin » car il me semble que la vie en général nous pousse toujours vers nos dons. S’il n’est pas pianiste professionnel, il peut quand même employer son don à autre chose. Tous les dons ne seraient pas à vocation professionnelle (heureusement).
Je suis assez d’accord avec #1 sur le dernier paragraphe.
Je ne dis pas qu’on est libre de tout, mais qu’en fonction des evenements on change (ou on choisi) notre destin
Ca revient un peu a ce que tu disais.. un courant qui nous porte puis hop on doit choisir d’aller a gauche ou a droite
Bienvenu sur mon blog Geoffrey !
A qui ai-je l’honneur ? 🙂
Et merci de ton commentaire.
Ah ahah ! que de nostalgie… vive le bon vieux temps de la prépa, et les discutions de sortie de cours ^_^
Pour en revenir au sujet…
Ma réponse personnelle est, fondamentalement : je ne sais pas.
En creusant un peu plus, je suis tout à fait contre l’idée de prédeterminisme dur, donc contre lidée d’un destin implacable.
Si je voulais calquer et déformer un peu ton idée en l’adaptant à mes pensées, je dirais que chaques homme peut vivre un vie épanouie (dans laquelle il a l’impression de s’accomplir, de vivre pleinement), ou une vie pourrie (vie qu’il subie comme un fardeau, en grognant tout les matin au réveil), et bien sur toute la myriade d’état intermédiaire.
Au final, l’idée primordiale pour moi n’est pas l’idée d’un destin (prédéfini), mais l’idée de bonheur et de sentiment d’accomplissement.
Après, de là à dire qu’on est heureux et accompli lorsqu’on « rencontre » son destin, il n’y a qu’un pas, que je ne ferait pas. Car je n’ai de preuve ni dans un sens ni dans l’autre, et je n’ai pas besoin de cette réponse. Savoir si je trouve mon bonheur dans une voie parcequ’il a été décidé que cette voie était le bonheur pour moi (décision fixe, disont antérieur à ma naissance), ou si je suis heureux dans cette voie car mes gènes, mon vécu, et mon âme m’ont amené à apprécier cette voie (vision adaptative, avec rien de determinisme), au final cela m’importe peu tant que je suis heureux.
Et comme il me semble impossible dans tout les cas de trancher en faveur d’une solution plutôt que d’une autre, le choix est purement une convenance personelle.
Comme je suis un adepte de la liberté de pensé, je refuse de faire le choix tant que je n’en ai pas besoin, me laissant ouverte toutes les possibilités ^_^
Si un jour ma vie m’oblige à me positionner sur la question, on verra bien à ce moment là ^_^
J’espere que je n’ai pas été trop confu !
Ah ah ah ! Sacré Djo !
Et oui : remember les heures passées devant le portail de la prépa à débattre alors qu’on avait trois kholles à préparer (enfin, surtout pour moi ; toi, tu les préparais pas ! 😛 )…
Quoi qu’il en soit, je n’en attendais pas moins de toi qu’un commentaire tel que celui-ci ! Je ne l’ai pas trouvé confus du tout.
Mais finalement, il est assez difficile de rebondir à vos commentaires sur le sujet, vu que ça tiens pas mal de la croyance, de la conviction personnelle, ou du simple point de vue.
Dans ton cas, tu n’affiche pas un avis tranché, partant du principe qu’il est effectivement impossible d’amener des éléments tangibles pour étayer telle ou telle thèse. Je connaissais déjà ton approche de la Vie par le bonheur (« aime, et fais ce que tu peux« ) et c’est un point de vue tout aussi interressant qu’optimiste. Dans mon idée, le fait d' »accomplir son destin » est a priori synonyme de bonheur dans la mesure où on est comblé. Avec un petit bémol quand même si on peut imaginer qu’il existe des destins trés négatifs (Hitler aurait-il accompli son destin ?!). Mais dans ce cas, le but de la vie serait d’affronter son destin, ce qui est une forme de destin en soi, aussi. Aie ! Je commence à avoir mal à loa tête !
Bref ! On aura probablement jamais le fin mot de l’histoire, mais il est interressant de comparer les points de vue.
Juste une petite correction : aime, et fais ce que tu veux ^_^
Oups ! Mea culpa mon ami !
Hum, je vois ce que tu veux dire avec les destins très négatifs.
Mais l’avantage de mon approche, c’est qu’une telle chose n’existe pas. Selon mon approche, la question est plutôt : Hitler s’est-il épanoui ? A-t-il été heureux ?
Après, il y a des personnes, peut-être, qui sont heureuses lorsqu’elles dominent ou détruisent les autres… J’ose croire que ce n’est pas vraiment le cas, mais tout de même, on peut en tirer une sorte de bonheur (bien que l’idée me répugne).
Peut être hitler aurait été très heureux s’il avait été un gentil marchand de fleur, et peut être était-ce son destin, qu’il a completement raté. Peut être a-t-il été très heureux, et c’était son destin de faire ce qu’il a fait. Je ne pense pas qu’il ai été parfaitement épanoui. Donc pour moi, il est passé au moins à coté d’une partie de son destin.
C’est vrai qu’il est difficle d’être comblé en accomplissant un destin « négatif »… Quoi que que ! Pour toi (et je suis assez d’accord), dans le cas qui nous interresse, « comblé » et « épanoui » sont synonymes « d’heureux », mais c’est n’est pas forcément le cas de tout le monde ! Du coup, il devient possible d’être comblé en accomplissant un destin négatif ; mais reste la difficulté d’être heureux ainsi, quoi que, dans un esprit vraiment malade… Pour reprendre le cas d’Hitler, Sandra a trouvé des théories dans ses cours de psycho comme quoi Hitler aurait eu une enfance malheureuse, difficile et violente. Avec un tel antécédent, on peut considéré comme étant son destin d’avoir mal tourné…
Et j’avoue que j’ai du mal à imaginer qu’on puisse rater un destin de paisible marchand de fleur en devenant le pire dictateur que la Terre ait jamais portée ! =S
J’ai vraiment du mal à concevoir que quelqu’un puisse être véritablement heureux (au sens très fort du terme : quelqu’un qui a trouvé le bonheur) tout en étant fondamentalement mauvais. Une telle personne peut sans doute y trouver de la jouissance, mais qu’elle puisse y trouver du bonheur, c’est quelque chose qui choque profondément mes convictions personnelles.
Pour revenir à mon commentaire, non je ne suis pas vraiment adepte du libre à 100%. Je pense que des fois on n’a pas le choix, on en tout cas, on n’a pas la possiblité de choisir exactement la voix qu’on aurait voulu, ce qui n’empêche pas de choisir parmi celles qui restent (un peu comme à un second tour d’élections au ton/ta candidat(e) préféré(e) se serait fait éliminer au premier tour). Et puis il y a des fois où on n’a vraiment pas le choix.
En fait, ce que je n’aime pas dans l’idée de Destin, c’est que moi Destin signifie quelque chose d’inéluctable, contre lequel on ne peut rien. Je préfère penser que j’ai la possibilité, dans une certaine mesure, de construire ma vie.
Je crois aussi qu’il existe des gens qui à un moment de leur vie ressente qu’ils ont une vocation pour faire quelque chose qui donnera un sens à leur vie. Et puis, il y en a pour qui c’est moins évident. Mais je n’appelerais pas pour autant une vocation un destin.
Pour ce qui est des gens qui ont plusieurs dons, en fait tout dépend de ce que tu endends par don. Si c’est le fait d’être un génie dans un domaine, quelqu’un comme il n’en naît qu’une fois tous les 100 ans, alors d’accord, c’est extrémement rare d’avoir plusieurs dons. Maintenant si on considère comme un don simplement le fait de bien s’en sortir dans un domaine je pense que la plupart des gens ont plusieurs « petits » dons.
En fait, je pense qu’on a le choix entre plusieurs voix possibles. Il n’y en a pas forcément de meilleure, et on n’a pas toujours l’impression d’avoir choisi la bonne après coup. Mais l’important c’est de savoir construire quelque chose, donner un sens à sa vie, même si on a pu faire des erreurs.
Finalement, je ne crois pas que ma vision des choses soit si éloignée de la tienne, Maeren Coco. J’ai l’impression que toi, tu vois une voix principale tracée pour chacun et que l’on pourrait éventuellement quitter, alors que moi je vois plusieurs routes possibles qui seraient en quelque sorte plusieurs « destins » possibles.
« Finalement, je ne crois pas que ma vision des choses soit si éloignée de la tienne, Maeren Coco. J’ai l’impression que toi, tu vois une voix principale tracée pour chacun et que l’on pourrait éventuellement quitter, alors que moi je vois plusieurs routes possibles qui seraient en quelque sorte plusieurs « destins » possibles.«
Oui, je crois que c’est bien résumé. Je vois une voie principale et une infinité d’autres difficiles à atteindre, tandis que toi tu vois une infinité de voies d’égales importances. C’est juste une différence de pondération ! 😉
Hum… Discussion très épineuse, qui peut être abordée de bien des façons… Je crois que le plus clair va être d’énoncer quelques remarques, plutôt que de proposez « mon idée sur la question en 300 mots ».
1ere remarque : ah, les adeptes de la 3eme voie… Mais y’a-t-il vraiment une différence fondamentale entre ta « 3eme » et ta « 1ere » ? Procédons par ordre ; déjà, tu place sous le mot destin deux sens, pas forcément incompatibles, mais pas forcément liés non plus : d’une part, « le fait d’avoir un objectif dans le vie » – d’autre part, celui que l’arivée à cet objectif, et la voie pour y arriver, soit inéluctable. Or la définition classique du mot destin c’est surtout la deuxième, le côté inéluctable, alors « un destin qu’on ne soit pas obligé de suivre », ça ne peut plus s’appeler « destin »… Ensuite, afin de mieux cerner ta « 1ere » voie, je pense nécessaire de ne pas confondre liberté et libre-arbitre. La liberté totale ne peut pas se penser dans le cas de l’homme, puisque la condition humaine est d’être, au moins en partie, un corps, i.e un objet matériel, situé dans l’espace, et soumis à des contraintes de fonctionnement. Tu évoque la génétique comme support de la 3eme voie, de même que ce que les sociologues nomment « habitus », qui correspond à l’intériorisation tant des normes sociales, que des pratiques culturelles de ses pairs, et des « réflexes » cognitifs acquis par l’éducation de ses ainés. Or toutes ces contraintes ne contredisent pas le libre-arbitre, au contraire : un enfant, comme un animal, n’est pas libre, car incapable de se représenter qu’il a le choix – c’est en intériorisant ses limites (biologiques ou culturelles), en en prenant conscience, et en les acceptant, qu’il prend conscience par contraste de tous ses potentiels.
Ce que tu définis donc comme une troisième voie, qui serait un « destin » optionnel, pour moi c’est tout simplement la 1ere voie, à savoir un ensemble de potentialités offertes, qui différent pour chacun car chaque individu à des limites différentes (conscientes et inconscientes).
2eme remarque : il y a autre chose de sous-tendu par la notion de destin, et c’est là que, pour moi, se trouve le « danger » de croire au destin. S’il y a destin inéluctable, écrit quelque part, et étant la conséquence nécessaire de tous les déterminismes qui pèsent sur nous (génétiques, physioloques, sociologiques, culturels, psychologiques), alors ce destin doit pouvoir être lisible – quelque part. Non seulement le but, mais aussi le chemin pour y parvenir, « font sens », et l’avenir n’est plus que la suite logique du passé. La notion de destin est très intimement liée à celle de prophétie.
Il est d’ailleurs remarquable qu’on n’évoque jamais de destin à l’avance, mais toujours après-coup. « C’était son destin ». Parce que l’homme a tellement envie de tout comprendre, de mettre un sens derrière toute chose, qu’il cherche toujours à unifier le passé. Lisez des biographies : elles sont toujours très logiques. Untel est devenu comme celà et à fais celà parce que, déjà tout petit, il a vécu telle expérience. A partir de là, deux conséquences. D’une part, pour ceux qui croient intimement au destin, le système assez vicieux de la « prophétie auto-réalisatrice » : simple exemple, si vous croyez aux horoscopes, et que l’un vous dit « aujourd’hui vous allez rencontrer la femme de votre vie », vous en serez tellement persuadé que vous allez être particulièrement attentif à scruter parmi les femmes, y compris les inconnues croisées dans la foule, et que vous tomberez forcément amoureux d’une femme ce jour-là… Là où ça devient pervers, c’est quand ces prophéties sont collectives : tout le monde sait que la bourse ne fonctionne quasiment que comme ça : lancer la rumeur que « l’action untel va baisser », immédiatement tous les actionnaires vont mettre la leur en vente, et comme le prix dépend de la rareté, il va y avoir excès d’offre, donc baisse du prix de l’action. La crise de 1929 a commencé ainsi : les gens étaient tellement pessimistes qu’ils ont tous fermés leurs comptes et revendus leurs actions, entraînant la faillite des banques, et par-là la paralysie de toute l’économie.
Deuxième conséquence : pour qui croit que les autres ont un destin, alors la première impression est la bonne… Ce qui peut conduire, par exemple, à l’idée qu’on puisse dépister chez les élèves de CP des futurs délinquants en fonction de leur manque de discipline, de leur caractère soupe au lait, etc. Or qui dit dépistage dit traitement, donc : dès le CP, étiquetage comme « futur délinquant » et passage par chez des psychologues ou assistants divers – et, puisqu’on sait que c’est pile l’âge où un individu intériorise l’identité qu’on attend de lui, et sa place dans la société, la recette parfaite pour que lui-même en vienne à se penser délinquant… On retombe sur les fameuses prophéties auto-réalisatrices !
Désolé, mais l’histoire a montré beaucoup trop de fois qu’elle n’était pas déchiffrable à l’avance (n’est-ce pas Marx ?). Le libre-arbitre existe, en tant que possibilité ET faculté de faire des choix sous contraintes – et même si je suis le premier à croire en la prégnance forte de la contrainte sociale sur l’individu (et je ne parle même pas des contraintes biologiques, qui elles sont indiscutables).
Pour finir sur une note SF : imaginons que le voyage dans le temps puisse exister, pour moi il suivrait plutôt la logique de Retour vers le Futur que d’Harry Potter 3…
Aaah ! Mon cher DarkPara, je crois qu’il ne manquait plus que toi sur le sujet !
Il est vrai que le mot « destin » est toujours associé à l’inéluctable ; tandis que dans mon idée, c’est la forte tendance d’une vie. L’inéluctable n’y est plus, mais j’avoue ne pas avoir d’autre mot pour définir ça.
J’avoue que j’ai un peu de mal à te suivre dans la suite de ton commentaire, il commence à se faire tard. Mais si j’ai bien suivi, l’habitus (de Bourdieu, non ?!) correspond à de l’acquis, tandis que la génétique dont je parle serait plutot de l’inné. L’un empèche pas l’autre et à tendance à conditionner l’Homme sur un chemin plus ou moins fixé. Le chemin n’est pas forcément fixé mais da fin est prévisible.
Lorsque tu dis que la 1ere voie est la 3eme, c’est simplement que tu considère (si j’ai bien suivi) que la 3eme est tout à fait rationnelle, ce avec quoi je suis entièrement d’accord. Mais la premiere voie, à la base, stipule qu’on est entièrement libre est indépendant de l’inné, comme de l’acquis. Du coup, ça me gene un peu quand tu dis 1=3, puis qu’il s’agit de deux hyptohèses de départ différentes.
Je suis d’accord avec toi : la notion de destin est liée à celle de prophécie. Il devrait donc être possible de pouvoir le lire ou du moins le prédire. Sauf que si le destin peut ne pas être accomplis, la prophécie n’a plus de valeur…
Je ne suis pas d’accord quand tu dis qu’on constate toujours les destins à postériori. On a aussi souvent (et malheuresement la plupart du temps) l’occasion de constater que l’avenir de telle ou telle personne est tout tracé. On ne peut généralement que lui souhaiter d’y échapper.
Pour ce qui est des prophéties auto-réalisatrices, tu touches un point très interressant. Mais encore une fois, mon idée de 3eme voie avec possibilité de ne pas accomplir un destin évite ce genre de fatalisme.
Et pour finir, si le voyage dans le temps pouvait exister, je pense qu’il se passerait comme dans la BD Universal War One : le passé ne peut être modifié, puisqu’il est l’origine de ta situation présente. Tu aura beau faire tout ce que tu veux, il y aura toujours « quelque chose » pour t’en empècher. Pour le coup, on en viendrait à… la 2eme voie !
Salut,
Il semble important dans ce débat de ne pas confondre "destinée" et "la loi de cause à effet" qui introduit aussi la notion de choix.
Personnellement, je considère l’idée de destin comme une création de l’homme pour nous forcer à avancer. Pourquoi devrions nous avoir un destin ? Pourquoi devrions nous accomplir ce destin ?
A la question : Pourquoi sommes-nous là ? Quel est le but de la Vie ? Y’a-t-il seulement un but ?
Je me demande plutôt pourquoi nous posons nous ce genre de question ? Qu’est ce qui nous pousse à chercher un but à notre vie ?
A mon avis la vrai réponse face au destin c’est la notion d’"ici et maintenant" car personne ne peut prévoir sa destinée, le pianiste en question, personne ne peut prédire qu’il ne se cassera pas la main en tombant, ne se claquera pas un doigt dans une porte etc…donc l’important c’est de vivre et de faire les choix ici et maintenant.
Quand à Hitler il aspirait à devenir peintre, je ne crois pas qu’un quelconque destin l’avait destiné à devenir ce qu’il est devenu, d’autant plus que ça soulignerai une force supérieur contraignante qui pourrai justifier ses actes.
Pour en finir je pense que nous sommes les seuls maîtres de notre destin.
Bienvenu à toi T. A qui avons-nous l’honneur ?!
Il est vrai que le "destin" est soumis aux aléas de la vie (pour garder l’idée du pianiste) mais ça reviendrait à se détourner de son destin, dans ma conception des choses. Et puis, un pianiste à tendance à faire attention à ses mains. 😉
Quant à Hitler, comment comprendre qu’il pu arriver là ?! Simple cisconstances ? Ce qui reviendrait à dire que n’importe qui aurait pu être à sa place…?
Salut,
Alors je commence a lire ta question et je sens directement que l’on va tourner autour de l’existence d’une puissance superieur car le destin s’il est ecrit est ecrit par quelques chose et cette chose tu peut ne pas vouloir l’appeler Dieu mais c’est le concept meme.
Se dedouanr de ses propres erreur, errement, illusion ,fautes en disant qu’il y a un destin plus grand cela correspond aux voie de dieu sont impenetrable… et la on reviens au sujet sous-jacent que tu ne veux pas aborder car tellement polemique.
Pour ma part je suis attirer par tout ce qui est spiritisme je trouve ca marrant mais je suis surtout adepte de la liberte du libre arbitre et l’idee de destin mes les enleve alors pour moi , ma reponse a la grande question quel est mon destin … mon destin est ce que je fait en ce moment. Vouloir trouver une raison a notre presence sur Terre cela s’appelle le hasard et l’evolution.
Pourquoi cherche-t-on absoluement a savoir si on a une mission … notre mission c’est vivre le mieux possible. La science malgre tout les efforts des religieux nous montre que le hasard est la seule explication a notre presence et que nous n’avons pas plus de mission que les dinosaures. Si nous avions reellement une destinee et donc un but on peut se demander pourquoi ces dinosaure qui ont ete les maitre de la tere pendant plus longtemps que nous ete la quel etait le but de leur existence… je ne me considere pas plus important que les dinosaure donc je ne pense pas que nous ayons un destin.
Salut !
Je ne pensais pas te retrouver par ici, surtout après notre échange « plus que tendu » sur Facebook…
Tout d’abord, si tu as lu mon article, tu as vu qu’on peut très bien dissocier Destin et Puissance Supérieure. Le code génétique ainsi que l’éducation peuvent te conditionner d’une certaine manière, et ce conditionnement peut être apparenté à une forme de destin, pour reprendre ce que je dis.
Ensuite, et toujours pour reprendre mon article, je te rappelle que dans mon idées, tu peux très bien ne pas suivre ton destin. Donc, toujours dans « ma théorie », Destin et Libre Arbitre cohabitent…
La science ne montre rien du tout quant à notre présence sur Terre. Au mieux avons-nous des théories, mais même ainsi, de nombreuses questions demeurent : chainon maquant, création naturelle des premiers acides aminés, etc… Et quand bien même, « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » disait Einstein. Tout ça pour dire que Science et Religion ne s’affrontent pas nécessairement dans ce domaine.
Enfin, la comparaison avec les dinosaures ne me semble pas forcément pertinente, dans la mesure où les dinosaures (a priori) n’avaient de conscience similaire à la nôtre. Et par ailleurs, qui te dit que les dinosaures n’avaient pas une mission : nous préparer la Terre ?!? 😉