Atlantis : début de la saison 4

Alors que je découvre doucement la quatrième saison de Stargate Atlantis, voici mon avis sur les premiers épisodes… Avertissement : article FORTEMENT déconseillé à ceux n’ayant pas (encore) vu les trois premières saisons, et légèrement déconseillé à ceux voulant se garder de toute révélation.

Il faut savoir que je pars avec un a priori très négatif : sur la plupart des forums que j’ai pu parcourir (en évitant autant que possible les spoilers), tout le monde clamait haut et fort que la saison 4 de la série était la pire jamais vue ! Seul Tharkun (quatrième en partant de la droite ici), m’a affirmé que non seulement cette 4ième saison était plutôt honorable, mais qu’en plus il la trouvait d’un niveau supérieur à la saison 3.

A l’heure ou j’écris ces lignes, je n’ai vu que le premier quart de la série (soit exactement 5 épisodes) ; mais dés à présent, je suis plus qu’agréablement surpris. J’avais pensé faire une description rapide de chacun des épisodes, mais ça me semble trop « bateau », alors je vais plutôt me lancer dans un article au feeling et sans le moindre plan.

Tout d’abord, il faut reconnaitre que le traitement du cliffanger de la fin de la saison trois est carrément époustouflant ! La citée à la dérive dans l’espace, les jumpers en formation à travers un champs d’astéroides, une atmosphère oppressante dans la citée et une docteur Keller qui prend, ma foi, assez bien la relève du tout-de-même regretté docteur Beckett. Le cambriolage de la planète réplicateur est tout de même vraiment très gros, et franchement peu crédible. Mais à coté de ça, nous livrer une Elisabeth Weir à moitié azuran (on savait que c’était possible depuis Ark of Truth) est presque un coup de génie. Parce qu’après, sa disparition annoncée, suite à un départ de l’actrice, est 200 fois plus crédible que la disparition de Beckett, ou même de Jackson en son temps.

Notons quand même que quelque chose m’embête depuis la saison 3 d’Atlantis. En effet, les nouveaux ennemis sont nommés « réplicateurs ». Or, pour ma part, et comme de nombreux fans, je préfère les nommer « azurans », du nom de leur citée Azura. Pourquoi ? Tout simplement parce que les réplicateurs de SG1 se répliquent, ce qui n’est pas le cas des soi-disant réplicateurs d’Atlantis (qui ont de toute façon une orgine complètement différente) ! Du coup, c’est un contre-sens en soi. En fait, les scénaristes les nomment « réplicateurs » à cause de la ressemblance avec les réplicateurs humanoïdes, ce que je reconnais tout à fait. Mais pour moi, je les nommerai définitivement « azurans ».

La transition de Weir vers Carter est assez bien menée, bien qu’on ai quand même beaucoup de mal à intégrer le changement. En effet, le rôle de Sam change du tout au tout ! Là où on avait une femme de terrain, doublée d’un génie en science, on a désormais un chef d’expédition, assez intransigeante et utilisant peu ses connaissances scientifiques. Ce dernier point est d’ailleurs assez regrettable. Cependant, je craignais aussi une occultation complète de son passif dans SG1, et il semble qu’il n’en soit rien ! J’ai relevé pas moins de 4 références à SG1 rien que dans l’épisode 4 :

• Le dédoublage de Jack face aux cristaux bleus intelligents (saison 1)
• La machine virtuelle du Maitre du Jeu (saison 2)
• L’entité qui a pris possession de Sam (saison 4)
• La lutte de SG1 pour ne pas s’endormir (saison 10)

Sans compter la brève apparition de Teal’c dans l’épisode 3 de cette saison !

Si l’on pouvait reprocher à Atlantis de repomper les scénarii de SG1 dans les saisons précédentes, un effort semble avoir été fait à ce niveau dans la saison 4. Outre une lutte pour la survie dans Atlantis et une mission qui n’est rien de moins qu’un cambriolage, on retrouve d’anciens compagnons de Ronon avec un coup de théatre à la clef, on découvre une entité qui se nourrit de cauchemards (ce qui donne droit à un épisode horrifique sympatique, dans lequel Sheppard a le rôle du méchant !!) et on rencontre enfin un peuple relativement avancé dans la galaxie de Pégase !

L’épisode 4 à un réel goùt de « SG1 dans les premières saisons », ça vaut le coup de le signaler en dehors du paragraphe précédent. Voilà qui est fait, passons au paragraphe suivant…

Du sombre, aussi, dans ce début de série. Et ce, à tous points de vue. Alors, bien sûr, il y a la disparition d’Elisabeth qui est rappelée dans chaque épisode. Mais j’ai aussi la sensation que la série est désormais filmée volontairement plus sombre au sens premier du terme. Ajoutez à ça de nouveaux costumes noirs et cuirs. Sans oublier la mort d’un personnage qui, bien que très secondaire, était pourtant là depuis la première saison. Ca fait quand même un petit choc.

A part ça, les effets spéciaux se portent très bien, merci pour eux.

Le nouveau peuple découvert dans l’épisode 5, nommé les « Voyageurs » à défaut de connaitre leur nom, est passionnant. Il maitrisent l’hyperespace et le fait d’avoir échappé aux wraith en se déplaçant fait d’eux un peuple dur mais aussi épuisé. Je suis un peu moins fan de de leur chef (ci-dessous) qui me fait beaucoup trop penser à Vala (en moins pire quand même). Mais wait and see… Mon petit doigt me dit qu’on les reverra…