Smallville, saison 8

Et voilà, je viens de terminer la 8eme saison de Smallville. L’occasion, donc, de revenir sur celle-ci après un (long) article sur la série que j’avais écrit il y a un certain temps, et qui a récemment été le théâtre d’un débat relativement hors sujet.

Bref, venons-en donc à la 8eme saison des aventures du jeune Clark Kent, alias le futur Superman…

La phrase ci-dessus n’est pas anodine ; elle est même assez ironique. Car si l’on veut définir cette saison 8, on pourrait dire que Clark est de moins un moins jeune, et Superman est dans un futur de plus en plus proche ! Si bien que ça ne m’aurait pas choqué que Smallville se termine avec la saison 7, et que cette saison 8 soit en fait la saison 1 d’un spin-off ¹ qui aurait pu s’appeler « Métropolis » : quelques personnages connus, de nouveaux personnages, une nouvelle ambiance et de nouvelles histoires.

En effet, exit tout ce qui faisait la marque de fabrique de Smallville : les champs de maïs, la belle Lana Lang, le jeune et sombre Lex Luthor, les épisodes qui ne dépassaient que rarement le cadre de la petite bourgade… Même si on voit encore la célèbre « ferme Kent », la grande majorité de la saison se passe désormais dans la célèbre métropole de Superman.

Vous l’aurez compris, dans cette saison, tout change ! Petit passage en revue…

Nous retrouvons dés le premier épisode un Clark sale et mal rasé. Si la conclusion de la saison 7 (à savoir le fameux moyen de contrôler le Voyageur) est un peu foireuse, puisque cela consistait juste à lui retirer temporairement ses pouvoirs, celui-ci apparait dés le premier épisode de cette saison comme un homme nouveau. Oubliant (un peu trop vite) la disparition de Lana, il entre au Daily Planet, fait équipe avec Lois, et utilise ses pouvoirs pour faire justice la nuit dans les rues de Métropolis… Ca ne vous rappelle rien ?!

Comme dit précédemment, Lana quitte la série à la fin de la saison 7. Sans trop en révéler, nous en apprenons plus à son sujet au milieu de la saison 8, lors d’épisodes relativement mémorables. Elle non-plus n’a d’ailleurs plus rien à voir avec la jolie pompom-girl des premières saisons de Smallville.

Tant qu’on parles des femmes de Clark, notons aussi que nous avons l’occasion de revoir sa cousine Kara, elle aussi disparue à la fin de la saison 7. Je n’en dit pas plus, si ce n’est que je ne serais pas étonné que nous la revoyions dans la saison 9.

Lex disparait lui aussi à la fin de la saison 7. Pourtant, les scénaristes ont fait du bon boulot à ce niveau, car il n’est donné aucune certitude sur la mort de Lex ! Son spectre semble ainsi roder à travers de nombreux indices tout au long de la saison 8. Soyez rassuré : nous finissons quand même par avoir le fin mot de l’histoire… Mais pour ma part, j’ai été un peu déçu.

Voilà pour les départ. Concernant les nouveaux venus…

Tess Mercer est sensée prendre la direction par interim de Luthor Corp en attendant un éventuel retour de Lex. Mais après un tel personnage, difficile de prendre la relève. Et même si l’actrice joue bien et si le personnage est intéressant, on n’est tout de même pas au même niveau. Notons quand même qu’il n’est pas évident de la cerner. Elle semble savoir beaucoup de choses, mais le téléspectateur à du mal à comprendre d’où lui viennent ces connaissances.

L’autre petit nouveau est Davis Bloom, urgentiste a Métropolis. Il semble cacher en lui une Bête qui ne demande qu’à sortir, faisant de lui un serial killer monstrueux durant des périodes d’absence et d’inconscience qu’il ne parvient pas à maitriser. Il se révèlera en réalité être Doomsday, le Destructeur Ultime (super-vilain connu dans les comics pour avoir tué Superman ² ). Là aussi, je ne suis pas vraiment convaincu. L’acteur n’est pas terrible je trouve, et l’histoire du personnage est un peu abracadabrantesque à mon goùt…

Globalement, cette huitième saison dispose d’un fil directeur moins visible que la saison précédente, bien que les épisodes se suivent de manière assez continue. Elle permet cependant de revoir un certain nombre de vieux amis, parmi lesquels Green Arrow qui revient accompagné de la Justice League (en vrac : Black Canary, Aquaman, Flash…).

Notons aussi que cette saison nous fait d’autant plus entrer dans le monde de Superman, qu’en l’absence de Lana, Lois et Clark se rapprochent doucement mais surement… (Suspens ! Mais que va-t-il donc se passer…?)

Je souhaitais aussi revenir sur la fin de cette saison. Afin de ne pas trop en révéler, les paragraphes ci-dessous sont cachés :

Une très bonne saison, globalement. Et qui ouvre sur une neuvième saison à venir, ce qui me fait donc mentir dans mon précédent article, où j’annonçais que la huitième saison serait la dernière. Et une petite affiche promo de la saison 9 pour vous mettre l’eau à la bouche :

« Tu sais que tu as l’air idiot comme ça ?!
J’ai un bon tailleur : on pourrait t’ajouter quelques couleurs…« 
– Green Arrow à Clark (saison 9, épisode 3)

La saison 7 reste quand même au dessus de cette huitième saison à mon goût, mais cette dernière est tout à fait honorable, avec un final magistral. A la bonne heure : RDV dans 1 an !

1. Série dérivée d’une série principale, comme Stargate Atlantis est un spin-off de Stargate SG1.[↑]
2. Merci google ![↑]
3. Dans les comics.[↑]