Différences et tolérance

Cet article a été publié il y a 15 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Suite à cette petite note humoristique qui a fait couler tant d’encre (ou tant de pixels noirs, si vous préférez 😉 ), voici une autre petite touche d’humour en conclusion :

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Source : l’excellent blog des Céréales du dimanche matin.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

18 commentaires

  1. Je vais peut être me faire huer, mais je pense que les intolérances ont une raison d’exister et qu’elles jouent un rôle de frein salutaire aux nouveautés.

    Si ces nouveautés sont bonnes, elles passeront malgré les intolérance du début. Mais si on enlève complètement les intolérances, on risque d’adopter trop vite certaines choses, trop profondément, et si elles se révèlent finalement mauvaise, on l’aurait dans le baba.

    Par exemple les OGM. Si ça se trouve dans 10 ans, on prouvera, sans discussion possible, qu’ils sont extrêmement nocifs. Le problème sera moins grand si ils ont eu du mal à se répandre que s’ils sont universellement utilisé.

    Bref, pour moi la méfiance (d’où découle l’intolérance) est une réaction naturelle qui fait partie du processus d’évolution et qui permet de mettre les nouveautés en test sur la durée.

  2. Lol Pas mal la bédé ^^
    Pour l’intolérance et la méfiance ce n’est pas du tout la même choses et l’un ne découle pas de l’autre. La méfiance est un état d’esprit dans lequel on fait attention, en gros on ne se fie pas (mé-fiance) à l’autre ou au concept sans réfléchir.
    L’intolérance c’est rejeter l’autre ou le concept car il est ce qu’il est.
    Exemple d’intolérance flagrante: ça a été l’agression par des groupes extrémistes catholiques contre des groupes de gays et lesbiennes venus faire un kiss-in (sorte de sit-in ou on s’embrasse) contre l’homophobie sur le parvis de Notre-Dame sous prétexte d’une soit-disant provocation du lobby homosexuel.
    La méfiance c’est, comme tu le dis Lys, les réactions face aux OGM. C’est être anxieux vis à vis d’un paintre qui refet la peinture de ton appart et à qui tu dois laisser les clés pe,dant une semaine.(on a les exemple qu’on peut mdr)

  3. Lol ! Je suis désolé, mais je considère que le kiss-in dont tu parle c’est pas une soit disante provocation, c’est une provocation. les LGTB savaient bien que ça allait faire réagir/choquer, et faire quelque chose spécifiquement pour faire réagir/choquer, ça s’appelle de la provocation (et je ne mets aucune connotation positive ni négative dans le mot). Je ne cautionne absolument pas l’agression qui en a suivit, très loin de là, mais j’ai envie de dire que quand on joue avec le feu, faut pas s’étonner outre mesure si on se brule parfois.

  4. Je suis 100% d’accord avec Lyr. Ce kiss-in précisément prévu sur le parvis de Notre-Dame était bien un acte de provocation. La France fait 675’000km², on ne va quand même pas me dire que c’est un hasard que ce kiss-in soit prévu devant le symbole du catholicisme français…?

    D’ailleurs, je m’étais amusé à imaginer l’inverse : comment aurait réagit la communauté gay si l’archevêque de Paris avait organisé une messe avec homélie sur la virginité avant le mariage… juste devant le centre LGBT ?

    Que des communautés soient en désaccord, je trouve ça normal voire intéressant. Mais qu’elle se provoquent volontairement et gratuitement, je trouve ça juste stupide. Je réagirais de la même manière si un groupe de moine débarquait à l’étage du Pollux (même si je croit qu’il a fermé)…

    ( Nota : le premier étage du « Pollux » correspond(ait) à la boite gay de Bordeaux. )

  5. La « tolérance » est un terme dans l’air du temps, tellement utilisé à tort et à travers qu’il en a perdu tout son sens. A la base, « tolérer » c’est accepter, et encore plutôt accepter du bout des lèvres. C’est qui est toléré, c’est ce qui n’est pas interdit mais pas franchement autorisé non plus. Par exemple, il est toléré de rouler à 54km/h en ville = je ne me prendrai pas une prune si je le fais.
    (cf citation posté dans un précédent article du blog, au passage)

    Aujourd’hui, quelqu’un de prétendument « tolérant », c’est souvent quelqu’un qui a la flemme de connecter ses deux neurones et d’utiliser ce truc pourtant fort utile, appelé « esprit critique ». Attitude que je ne cautionne pas du tout, d’autant que certains « tolérants », parce qu’ils ont justement la flemme de réfléchir, seront absolument insensibles à tout argument tendant à montrer que le truc qu’ils « tolèrent » est tout simplement « intolérable ». Cela me fait souvent penser que ceux qui se disent « tolérants » sont finalement bien peu tolérants (puisque leur attitude qui consiste à accepter tout et n’importe ne « tolère » pas d’être remise en question).

    Pour en revenir à la BD proposé par Ekho, je ne la trouve pas très pertinente, parce qu’elle suppose que l’humanité évolue de façon linéaire, vers plus de « tolérance » en l’occurence, ce qui me paraît complètement faux. Mes connaissances en histoire sont loin d’être extraordinaires, mais il n’est pas nécessaire de faire beaucoup de recherches pour voir que les mentalités n’ont pas évolué de manière linéaire. Par exemple, les moeurs du Moyen-Âge ne sont pas une « moyenne pondérée » entre celles de l’Antiquité et de la Renaissance.

    Pour finir mon pavé de texte, juste un petit mot concernant l’épisode évoqué par Pierre. Je partage l’opinion de Lyr ou Ekho, mais je rajouterais ceci : je suis très loin d’être convaincue que l’homophobie en France soit principalement le fait de l’Eglise catholique. Je doute que les homophobes soient principalement catholiques, ni liés à une religion particulière d’ailleurs. En ce sens, viser l’Eglise en particulier ne me paraît pas très pertinent. Et puis, une cause juste ne devrait pas avoir besoin de faire de la provocation. En faisant cela, elle se salit et cela ne sert pas ses intérêts.

  6. Juste quelques point vu que j’ai lancé le sujet un peu exprès ^^ :
    1) le parvis de Notre-dame n’est pas Notre dame mais une place PUBLIQUE et donc symbole de la république laique.
    2)la provocation de se faire des bisous devant une église c’est un très mauvais argument il faudrait donc s’embrasser à des endroit précis (pas devant les édifice religieux , vive la laicité) et si on laisse faire ce sera que dans les bar « gay » puis que chez nous puis plus du tout…
    3) les agressions sont le fait d’extrémistes catholique et de droite et si ce sont eux les plus homophobe les gens de droites qu’ils soit catho ou athées mais il se trouve que de façon général les gens de droite sont catholique ou chrétiens (ce qui n’est pas une proposition équivalente les catholique ne sont pas tous de droite)
    4) Beaucoup des agression parisienne et homophobe ont lieu dans le Marais alors les homophobes n’ont pas attendu les kiss-in pour venir faire des provocations envers la polices et la république égalitaire et laique.
    Les autres kiss-in ont eu lieu dans des endroit tout aussi spéciaux Haussmann quartier assez « bourge » il me semble, Chatelet ou passe tout les jeunes de banlieu et on a été hué là bas ça a succité des réactions mais jamais d’agression donc les plus homophobe ont été les catholique extremiste qui appeler une semaine avant à venir pour « défendre » le parvis d’une provocation du « lobby gay » ou d’ « extremiste gay » comme si vouloir s’embrasser comme n’importe qui devant un edifice et faire un flashmob contre l’homophobie car c’est quand même un mouvement d’étudiant pour lutter contre l’homophobie etait une provocaton. L’église catholique dit que dieu est amour … ouah quelle preuve d’amour et de tolérance car tolérer c’est laisser les provocateurs dire sans réagir pour ne pas leur donner l’importance qu’ils cherchent à avoir.

    Pour l’évolution de la mentalité, je suis d’accord qu’elle n’est pas lineaire elle progresse puis elle recul puis reavance puis re-recul… l’effet yoyo…
    Pour revenir à la bédé ça fait sourrire même si c’est un peu cucu la praline quand même ^^

  7. PS: je sais que Lyr et tous, vous essayez d’être dans la demi mesure: ne pas aimer le kiss-in sur le parvis mais ne pas cotionner la violence et j’espère que vous comprenez qu’ayant vécu les évenements je ne peux pas du tout justifier ou diminuer ne serait-ce qu’un peu la faute des organisations extremistes qui ont essayés de cassez la gueules d’amies à moi…et malgré ce qui peut passer pour une provocation (comme un kiss-in ou un imam qui serait pour une loi contre la burqa) ne justifie aucune violence intolérante (comme des agressions sur des couplles de filles ou des menaces de mort sur ce même imam). Le deuxième exemple pour montrer que les extremisme ne sont pas que catholique…

  8. Disons qu’à mon humble avis, il y a un fossé entre « s’embrasser devant un édifice religieux » et « organiser une manifestation symbolique de plusieurs dizaines (centaines?) de personnes ». Dans ton commentaires, tout comme dans plusieurs articles lus sur le net, c’est présenté comme étant exactement la même chose, à grand tort, à mon avis…

    Raisonnement inverse… Cet été, Sandra et moi étions en Égypte, dont l’islam est religion d’état. Est-ce que ça nous a empêché de nous embrasser ? Bien sûr que non ! Est-ce que pour autant, nous nous sommes « roulé des pelles » (soyons classes jusqu’au bout 😀 ) devant la grande mosquée du Caire ? Non plus. Dans ce dernier cas, je considère que ça aurait été de la provocation. Et je ne te parle même pas d’organiser une manifestation symbolique, là. Dans les deux cas, nous sommes pourtant dans « notre droit » (même si celui-ci est sans doute plus flou là-bas).

    Ce que je veux dire, c’est qu’il faut arrêter de se cacher derrière une légalité appliquée au mot, et savoir lire entre les lignes. Oui, un kiss-in mené par des homos devant Notre-Dame, c’est de la provocation… Quoi qu’on en dise, quel que soit le point de vue… Tu auras beau retourner ça dans tous les sens, ça restera de la provocation.

    …De la même manière que de se pointer dans un bar gay habillé en prêtre de la tête aux pieds, pour prendre un autre exemple (ce qui serait pourtant purement dans la légalité, encore une fois).

    Quoi qu’il en soit, je ne cautionne aucune violence. Je critique juste le coté ouvertement provocateur. En comme dit Eldermê, je ne pense pas que ça serve votre cause…

  9. Sauf que à l’opposé de l’Egypte la France n’a pas de religion d’état, si tu fait des comparaisons fais-en des comparable du coup vu que tu compare une dictature islamique (appelons les choses par leur nom) et une république laique et démocratique donc ton raisonnement est de fait faux. Fait gaffe c’est quand même grave de sous-entendu ou alors de maladresse (oui je te laisse toujours un minimum de bienveillance), parce que si tu considère la religion catholique comme une religion d’état là c’est plus possible.
    Le fait n’est plus de savoir si c’est une provocation j’avoue que ça l’ai un peu (lol oui je sais…je devrait dire entièrement) mais de savoir si les religieux extremiste peuvent dicter leur loi sur un lieu PUBLIQUE.
    Les prêtres peuvent rentrer dans les bars gay une bible à la main sans se faire casser la figure du simple fait qu’on peut être gay et catholique pratiquant ou musulman ou de droite ou autre paradoxe (je me dispute avec un mec gay catho de droite sur facebook) et surtout que l’on tolère qu’ils entrent et qu’ils restent si ils consomment (une boisson biensure …)
    Les causes en fait sont servi par le mouvement. Si on reste chez soi sans rien faire en faisant confiance aux autres pour nous libérer ou faire avancer nos droit on aurait pas eu les congé payé …Comme d’hab on se plaint de manifestation mais c’est par cela que nos « ancêtre » ont acquis des libertés le droit des femmes les IVG la sécu les retraite les vacances le PACS. Dis toi et c’est dans la veine de ta BD qu’à l’époque c’etait de la provocation de demander des vacances ou alors d’avorter ou alors qu’une femme ne soit pas soumise à son mari. Voilà pour si ça sert ou pas …un combat sert toujours au moins à montrer qui sont les violents rétrogrades.

  10. En fait, je ne parlais de religion d’état que pour préciser le fait que s’embrasser devant une mosquée (j’entends, seulement 2 personnes) n’était pas ce qu’il y avait de plus malin. Sans cette précision, tu n’aurais peut-être pas compris en quoi ça aurait été de la provocation…

  11. @Pierre : je ne suis pas dans la demi mesure : le kiss-in, provocation délibérée, était stupide, l’agression était aussi stupide (plus stupide même).

    Ah, et aussi, dans mon dictionnaire, manifester est différent de provoquer, mais bon…
    Manifester, c’est votre droit et ça fera peut être avancer votre cause.
    Provoquer provoquera (sans mauvais jeu de mots) une levée de bouclier et une bien mauvaise pub. Après, c’est vous qui voyez… Ça fait cool, wesh, on est trop des rebelles, mais un jour faut grandir quoi…

    (j’espère avoir été assez « pas demi mesure » à ton goût ^_^)

  12. J’avais déjà bien expliqué ce que je pensais du concept de « tolérance » dans l’article sus-cité (deuxième commentaire), à l’origine cela ne devrait pas désigner autre chose qu’une marge entre l’interdit théorique sur lequel la bienveillance « ferme les yeux », et l’interdit réellement réprimé – comme le dit très bien Eldermé. Sauf que le sens du mot a évolué, pour venir se poser en solution à l’ethnocentrisme (en remplaçant la notion d’interdit par celle de différence, en tant qu’on nie l’existence d’une norme morale unique).

    Concernant le kiss-in, oui c’est de la provocation, mais de la provocation « naïve », au sens où il ne s’agit pas ici volontairement de déclencher une réaction (par exemple dans le but de poser en martyre, cf certaines des manifestations menées par Gandhi jeune en Afrique du Sud), mais de chercher à effacer la provocation, de banaliser l’acte pour qu’il ne soit plus provocateur, ceci ne pouvant passer que par le nombre.
    L’erreur des gays est de croire que s’embrasser en public est une action parfaitement normale pour les hétéros – d’où leur revendication d’équité – alors que, justement, ce n’est « que » toléré.
    Rappelez-vous la chanson de Brassens, qui n’est pas encore si démodée que ça…

    « Quand la sainte famille machin
    Croise sur son chemin
    Deux de ces malappris
    Elle leur décoche en passant des propos venimeux
    N’empêche que toute la famille
    Le père la mère la fille
    Le fils le saint esprit
    Voudrait bien de temps en temps pouvoir se conduire comme eux.

    Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
    Bancs publics, bancs publics,
    En se fouettant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
    Bancs publics, bancs publics,
    En se disant des « Je t’aime » pathétiques
    Ont des petites gueule bien sympathiques. »

    Ah, et pour ceux qui aiment les séries TV, et qui veulent se torturer l’esprit sur les limites morales de la tolérance, voici une petite série qui met bien mal à l’aise : True Blood !

  13. Comme l’a dit Lyr, manifester ce n’est pas forcément provoquer. On peut se contenter de défiler et de distribuer des tracts, sans chercher la provocation. On peut essayer de faire réfléchir les gens en s’adressant à leur intelligence au lieu d’essayer de les provoquer en visant le spectaculaire. C’est à mon avis nettement plus utile sur le long terme, et moins dégradant.

    Je cite une de tes phrases, Pierre, que je trouve très intéressante :
    « L’église catholique dit que dieu est amour … ouah quelle preuve d’amour et de tolérance »

    Effectivement, l’Eglise dit que Dieu est amour, et le comportement des extrémistes religieux est donc complètement à côté de la plaque (et surtout inadmissible, nous sommes d’accord sur ce point). On peut donc dire que leur comportement dessert complètement leur religion (religion qui est aussi pratiquée par des gens modérés). Malheureusement, ce sont les gens qui font le plus de bruit et de dégats qui marquent le plus les mémoires. Les exactions des extrémistes suffisent à coller une mauvaise image à l’Eglise dans son ensemble dans l’esprit de beaucoup de gens.

    Le fait de jouer la provocation ne sert pas la cause des gays et lesbiennes (je précise quand même qu’il vaut mieux « provoquer » que tabasser les gens, hein… c’est juste un parallèle qui a ses limites). Ce que les gens risquent de retenir de ce type de manifestation c’est que l’ensemble des gays et lesbiennes sont des provocateurs, ce qui n’est pas le but recherché : au contraire, on souhaite qu’ils puissent vivre leur sexualité sans que ça choque les gens, non ?

    Autre chose, pour rebondir sur l’intervention de Dark Para :
    – des amoureux qui s’embrassent discrètement, ça ne dérange pas grand monde
    – un couple qui s’enlace en plein milieu d’une place bien en vue de tous et qui se « roule une pelle » pendant plusieurs minutes, cela peut commencer à devenir limite indécent
    – un groupe de personnes qui se rassemblent uniquement pour se faire voir en train de s’embrasser, oui, c’est de la provocation

  14. l’intolérance, c horrible de voir que de nos jours, les moeurs our certain n’on pas changé, il faur évoluer avec notre temps et pas rester coincé dans une vie ou rien ni personne de différent de nous n’est bon. et quelle différences? on est tous identique, sauf notre couleur, orientation sexuel….. je suis i,tolérante avec les intolérants.

  15. Mmmh… « Il faut avancer avec son temps… »

    Ca pourrait faire un débat à part entière. Mais comme ça, à froid, je dirais que je ne suis pas d’accord : il ne faut pas avancer avec son temps par principe, histoire de faire comme tout le monde, au risque de perdre son identité propre…

  16. Même si miss melody dit des choses sympathiques, je suis un peu d’accord avec Ekho je n’avance pas avec mon temps quand mon temps est homophobe ou antisemite …si c’est comme ça qu’il faut lire, melody.
    Si je m’avance un peu je pense qu’elle a voulu direautre chose. Le monde et les sociétés avancent petit à petit vers plus de liberté (en principe biensur), d’ouverture d’esprit, d’égalité, d’équité… alors là quand le monde évolue dans ce sens-là, il faut evoluer avec lui et ne plus se croire comme au temps de Doisneau et du baiser de l’hotel de ville (qui etait limite une image pornographique en son temps).
    Aujourd’hui les gens s’embrassent partout que ça plaise ou pas. La liberté est là et pourquoi s’en offusquer (moi ça me fait juste chier quand je suis célibataire c’est tout sinon je regarde ça avec tendresse). Les cités U sont maintenant mixte les gens s’embrasse dans la rue, se tiennent la main, font l’amour pour le plaisir mutuel et pas pour les enfants et c’est une évolution dans le bon sens car pour l’exemple de se tenir la main ne pas le faire c’est se faire psychologiquement mal (refoulement et je m’y connais la dedans que ce soit conscient ou inconscient)… la « haine » du corps, de l’affection et de la sexualité est un des piliers de l’église catholique (voir st paul: soyez chaste ou au pire mariez vous). Depuis notre culture est en plein la dedans, la fausse pudeur…( l’épître de Paul aux Corinthiens (chapitre 7) où il affirme certes qu' »il est bon pour l’homme de s’abstenir de la femme »)

  17. M’ouais… Quand tu parles de ce soit-disant pilier de l’Eglise catholique, tu te réfères à ton philosophe dont tu avais mis des extraits sur facebook, non ? J’en avais écouté certains… Pas inintéressant, mais sa démonstration partait du principe que St Paul aurait été impuissant, et il n’appuyait cette thèse sur… rien du tout, si ce n’est une idée propre à lui.

    Pour ma part, j’ai eu une éducation catholique ; et par ailleurs, je viens de relire très rapidement la partie de St Paul que tu cites. Tout est une question d’interprétation est je vais te donner la mienne… Avoir un rapport sexuel est la plus belle chose que puissent faire deux Etres ensembles. C’est la concrétisation de leur Amour, le don de l’un à l’autre sans retenue. Le dévoilement de l’un envers l’autre, la confiance réciproque. C’est d’ailleurs pourquoi on parle de « faire l’amour ». Je n’ai pas la même vision que toi quand tu parles de « plaisir mutuel ». Pour moi, cet acte est bien au delà du simple plaisir à partager (et encore, certains parlent même de SE faire plaisir).

    Bref, avec cette façon de voir, il est assez cohérent (toujours de mon point de vue) d’attendre LA bonne personne pour franchir le pas. Etre sûr. Se connaitre, et se reconnaitre. Aimer son corps et le corps de l’autre. Mais avant tout aimer l’autre.

    Pour moi, c’est ce que disent l’Eglise et St Paul : donner à l’acte une dimension presque « sacrée » en respectant son corps et celui de l’autre. Ne pas multiplier les expériences pour lui garder ce caractère unique. Car c’est la plus belle preuve d’amour que l’on puisse faire : donner son propre corps. D’où aussi l’idée de la « virginité avant le mariage ». Dans mon idée, c’est ce principe qui est sous-jacent.

    D’ailleurs, tu remarqueras qu’aujourd’hui, on parle plutôt « d’avoir une relation sexuelle », de « coucher », de « se faire plaisir », de « baiser », de « faire des bébés »… Le mot « amour » à disparu. ^_^

    Voilà mon avis.

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