Stargate Universe, premiers épisodes

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Cet article a été publié il y a 15 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

That’s it ! Here we are !

Désolé, c’est en VO sous-titrée que je viens de découvrir le début de Stargate Universe, troisième série de la franchise, après l’arrêt de Stargate SG1 et Stargate Atlantis. Par « début », comprenez le triple épisode qui ouvre cette nouvelle série. Et pour l’instant, je suis plutôt emballé !!!

Je vais essayer d’en parler en évitant tous les spoilers 1, donc vous pouvez lire sans crainte. En cas d’informations clefs, elles seront dans un paragraphe caché.

M’ouais…

Sauf que maintenant, je ne vois vraiment pas ce que je vais bien pouvoir en dire sans rien en dévoiler…

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Le première chose qui marque, dans SGU 2, c’est la coupure vis à vis de SG1 3 et SGA 4. Si le fond n’est pas fondamentalement différent, la forme l’est réellement. Le premier adjectif qui me vient est « sombre ». Autant dans l’éclairage général, que dans les thématiques et les personnages. Les quelques premiers épisodes comptent déjà un certain nombre de morts. Avec cet adjectif, j’aurais aussi envie de dire « plus réaliste ». Les personnages semblent plus fouillés et surtout plus ambigus que nos traditionnels Jack O’Neill, John Sheppard ou Cameron Mitchell.

Si la transition des anciennes séries vers SGU n’est pas véritablement fluide (l’introduction de SGA via la découverte d’Atlantis n’était pas des plus subtile non plus), le groupe formé par les personnages principaux a ceci qu’il n’était pas préparé. Exit les rouages bien huilés du SGC et l’organisation d’une expédition internationale vers une mythique citée Ancienne, nous avons ici « les mauvaises personnes au mauvais endroit », comme ils le répètent (peut-être un peu trop) dans ces premiers épisodes. Mélange hétéroclite de civils, de militaires, de personnages aux passés plus ou moins clairs et aux motivations tout aussi peu limpides, le groupe formé dans SGU dispose au moins d’un potentiel indéniable.

Pas de chef charismatique, ici, mais un docteur Rush qui n’hésite pas à jouer avec la vie d’autrui et un colonel Young largement amoindrit. La chaine de commandement tient plus de l’élastique usé qu’autre chose, et menace d’imploser à tout instant. Point non plus de gentil et sur-qualifié docteur Beckett ou Fraiser pour réparer nos braves héros au retour d’une mission, tout juste TJ : une jolie mais cruellement inexpérimentée aide-soignante. Coté soldat sans peur et sans reproche, nous avons au menu : le lieutenant Elliot, courageux mais peu sur de lui, et le sergent Greer, libéré de justesse du mitard pour de se retrouver envoyé sans ménagement dans l’aventure… Tout un programme. Pour finir, avec le coté scientifique, outre Rush, le personnage d’Eli est sans doute le plus intéressant. Tout juste débarqué de sa chambre de geek surdoué, le voilà en train de voyager à l’autre bout de l’univers avant d’avoir compris ce qui lui arrivait.

Pour résumer ce qu’il se passe dans ces 3 premiers épisodes (et qui correspond en fait aussi au pitch 5 qu’on pouvait trouver sur Internet avant que SGU ne commence à être diffusée) :

Cela fait plusieurs années déjà que la base Icarus, construite par les terriens sur une planète éloignée, essaye de faire fonctionner le fameux neuvième chevron présent sur toutes les portes des étoiles. Si une adresse à composer à été trouvée sur Atlantis, c’est avant tout l’énergie qui fait défaut. C’est pourquoi cette base à été installée sur le noyau instable d’une planète. Mais alors que Icarus se fait attaquer, tous ses occupants sont obligé de fuir la Porte des Etoiles, celle-ci ayant été ouverte avec le neuvième chevron. Tout ce beau monde se retrouve alors à bord du Destinée, vaisseau Ancien plus vieux que le réseau des portes lui-même ! Celui-ci est en mode automatique depuis des millions d’années et a pour mission de référencer les planètes habitables à travers tout l’univers. Les terriens fraichement débarqués se trouvent ainsi sur une épave au bord de la ruine, et dans un lieu inconnu à l’autre bout de l’univers…

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Ce résumé ressemble beaucoup aux premiers épisodes d’Atantis. Mais plusieurs erreurs commises à l’époque ont été évitées. Tout d’abord, le design fait véritablement « ancien » (au sens premier) et vraiment vétuste. Pour ma part, je suis fan des décors. Et il ne suffira clairement pas d’attendre un système de protection automatisée (tel Atlantis sortant de l’eau) pour s’en sortir. Par ailleurs, et toujours contrairement à SGA, les protagonistes ne mangent pas de la technologie Ancienne à chaque petit déjeuner et savent à peine manipuler l’ouverture/fermeture des portes du vaisseau.

Contrairement à ces deux grandes sœurs, SGU ne semble pas mettre en place des équipes d’exploration figées. Ca serait d’ailleurs assez étonnant compte tenu des conditions dans lesquelles se retrouve le groupe des protagonistes. Notons aussi les nouvelles Portes des Etoiles, qui sont en réalités les plus anciennes, si vous avez bien suivi. Autant celles de SGA étaient magnifiques, autant celles de SGU sont assez moches, je trouve. En revanche, très bonne surprise : la première planète visitée… n’est pas la traditionnelle forêt de Vancouvert !!! Pourvu que ça dure !

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A propos des planètes, tant que j’y pense… Maintenant que j’y réfléchis, autant dans les premières saisons de SG1, on a eu pas mal de décors différents, autant dans SGA, je crois qu’on n’a jamais eu autre chose que cette fameuse forêt (arrêtez-moi si je me trompe). L’avantage de SGU, c’est qu’ils seront obligés de faire des planètes originales à chaque fois. Je m’explique :

Le principe de la série est d’avoir un groupe de survivants à bord d’un vaisseau à la limite de la ruine. A ce titre, ils ne sont pas sensés trouver de planète hospitalière, sinon la logique voudrait qu’ils y débarquent tous, et fin de l’histoire…

Pour conclure, je suis donc vraiment emballé par cette nouvelle série. Cependant, je rappelle que je n’ai rédigé cet article qu’à partir des 3 premiers épisodes. Wait & see…

PS : A l’occasion de la sortie de SGU, j’ai mis à jour l’article traitant de l’ordre des épisodes à visionner.

  1. Action de dévoiler une information qui ne devrait être découverte qu’en visionnant l’œuvre, gâchant ainsi le plaisir de la découverte et l’effet de surprise.[]
  2. Abbréviation de Stargate Universe[]
  3. Abbréviation de Stargate SG1[]
  4. Abbréviation de Stargate Atlantis[]
  5. Résumé des principes et du départ de la série[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

9 commentaires

  1. Moi aussi le triple épisode de départ m’avais plutôt emballé par contre serai curieux d’avoir ton avis sur la suite de la saison parce que perso j’ai trouvé certain épisode decevant et certaine habitude (genre les pierre de communication) franchement inutile . Apres il y a des épisode vraiment sympa le dernier diffusé par exemple qui ouvre de trés bonne perspective …;

  2. Bon, ok, parlons de la suite…

    =====
    SPOILER : à partir d’ici, et dans la suite des commentaires, risque de divulgation d’éléments de l’intrigue !!!
    =====

    Pour ma part, j’aime beaucoup les 10 épisodes dans leur globalité. Comme je le supposais, les planètes sont vraiment originales (désert de sable, tempête de glace, jungle, et rocailles). Dim critiquait un peu le coté « il nous manque ça / ha ben tiens en voilà », mais ça ne m’a pas particulièrement choqué.

    Le rythme général est assez lent, c’est vrai, mais là encore, ce n’est pas vraiment choquant.

    Le coup des pierres de communication est un peu étrange, effet. Soit on est perdu, soit on ne l’est pas. Là, c’est un peu entre les deux deux. Mais pour l’instant, c’est plutôt bien mené. Et je pense que les scénaristes feront évoluer la chose. On commence déjà à avoir des mélange de souvenirs : effets secondaires indésirables ?! En revanche, il y a quelque chose d’un peu dérangeant dans l’utilisation de ces pierres : c’est le fait que les personnes peuvent visiblement faire ce qui leur chante avec les corps de leurs « hôtes ». Je pense bien sûr aux scènes de sexe : on peut se demander dans quel mesure le propriétaire original du corps serait d’accord, mais rien n’est évoqué à ce niveau (pour l’instant).

    Le sexe, parlons-en… Je n’ai rien contre dans l’absolu, mais ils ont peut-être un peu trop tendance à en mettre dans SGU (facilement 1 scène tous les 2 épisodes). Ca n’ajoute généralement pas grand chose à l’histoire, et ça fait surtout « racolage djeunz ».

    Pour finir, ce que je reprocherais le plus à SGU, c’est le coté « feux de l’amour ». Si on résume… Nous avons donc le lieutenant Scott qui, après avoir mis enceinte sa copine lorsqu’il avait 16 ans, couche avec le sergent James. Mais il rencontre ensuite Chloé et couche aussi avec elle, avant que celle-ci ne commence à coucher avec Greer, laissant le pauvre Eli seul avec ses sentiments pour elle. De son coté, le colonel Young essaye de recoller les morceaux avec sa femme (via les fameuses pierres de communication) tout en oubliant pas qu’il l’a trompée avec TJ, elle-même semblant toujours avoir des sentiments pour lui.

    Ca fait un peu too much à mon goùt ; là est le principal défaut de SGU selon moi… Ceci dit, si on en fait abstraction, j’aime beaucoup pour l’instant. Les scénarios sont prenant, et en plus ils se suivent directement (une première dans la franchise).

  3. Regarde mieu Arnaud ce n est pas Chloé avec greermais une fille qui lui ressemble tu en aura la preuve dans les websode qui sont sorti qui s appelle les Kino… Sinon moi le cote on manque de ça paf on le trouve ma déranger dans le sens ou c’est le vaisseau qui trouve les planètes parce que rush lui a dit . Pourtant il on pas accès au système du vaisseau mais il peuvent lui dire ou aller ??? Ensuite j ai un petit problème avec la recharge en enrgie du vaisseau même si il faut avouer que c est une façon très bien trouvée . Mais bon qu un vaisseau de cet taille plonge dans une étoile avec des bouclier olé génération qui tienne le coup alors que les bouclier NeXT génération des ancien ont pas supporte une attaque de vaisseau wraith ….. Ça me pose problème moi ça . Sinon j ai lu quelque spoiler et a priori on es pas les seul fan a critiquer les Pierre de communication et les scénariste dise en avoir Pris note … We Will see. Et le fait que rush soit abandonne sur la planète ça va être très intéressant a mon avis.

    Voilà. Arnaud en effet suis pas abonnée a ton flux rss mais comme escuse suis sur l iPhone et en Auvergne en ce moment alors veu bien que tu continu a me prevenir quand ya des réponses ….

  4. En effet, tu as raison, ce n’est pas Chloé. Autant pour moi… Du coup, elle remonte dans mon estime cette petite… 😀

    Je ne suis pas d’accord : ils ne peuvent pas dire au vaisseau où aller ! Ils peuvent à peine lui expliquer leurs besoins (et encore : ils l’ont fait pour l’oxygène, mais il me semble que pour l’énergie et l’eau, le Destiny a agit de lui-même).

    Le fait de se recharger avec l’énergie d’une étoile, ça ne me choque pas tellement. Quand est-ce qu’un boulier Ancien a cédé face à une attaque Wraith ?! De toute façon, on ne compte plus les incohérences de ce genre dans Atlantis… Dans le cas du Destiny, on peut imaginer que la courrone d’un soleil est moins dangeureuse qu’un impact de tir Wraith. Et d’un autre coté, si le bouclier qui sert à se protéger de la chaleur et des radiations d’une étoiles est lui-même (indirectement) alimenté par l’étoile en question… pourquoi pas ?!

    Moi, je demande à voir ce qu’ils vont faire des pierres en question. Il y en a bien un qui va péter un plomb et détruire l’appareil… Ou alors, ils vont en interdire l’utilisation à cause d’effets secondaires, du type « mélange de souvenirs »…

    Il est clair que le dernier épisode est sympa. Mais bon, on voit assez bien comment ça va finir : Rush va entrer dans le vaisseau alien et rattraper le Destiny. C’est à peu près sûr… D’ailleurs, le vaisseau alien, j’étais persuadé que c’était la navette qu’on voit décoller à la fin de l’épisode 3… Raté !

  5. Pour la question du bouclier, n’oublions pas une chose : il y a une grande différence entre une énergie, diffuse, qui atteint l’ensemble de la surface du bouclier, de manière constante, mais progressive (cas de l’étoile), et une énergie pontuelle, qui frappe en un point précis, subitement, avec une grande quantité d’énergie (arme wraith), créant ainsi un déséquilibre énergétique au sein du bouclier.
    Si donc on considère ce bouclier comme une nappe énergétique, la version 2D (en fait 3D, mais parce que la surface n’est pas plane mais pseudo-sphérique) d’un arc électrique entre deux pôles, il est sûr qu’il est plus facile de surcharger le bouclier en concentrant l’excédent d’énergie en un point précis, plutôt qu’en laissant l’énergie se répartir sur toute la surface.

    Pour l’aspect « feux de l’amour », t’as oublié, Ekho, que le correspondant sur Terre de Young (je sais plus son nom) convoite sa femme (en partie à cause des mélanges de souvenirs)… Cependant, ce n’est jamais l’intrigue principale, seulement l’intrigue secondaire, et il ne faut pas perdre de vue que, à la différence de SG1 ou SGA qui nous présentent seulement les « heures de boulot » de nos héros (même si SG1 a fait une tentative de dépasser en introduisant Pete dans la vie de Carter, on sait le tollé que ça a fait) – on sait très bien qu’ils vaquent à leurs occupations diverses entre deux missions – ici nos héros sont forcés de vivre, en permanence, dans la promiscuité, donc il est normal que ce genre de choses apparaissent (y a qu’à voir comment les gens – de tous âges – se comportent en colonie de vacances ou voyage organisés…).

    Pour finir sur la critique de Dimitri comme quoi dès qu’il manque quelque chose, comme par hasard on le trouve : comme le dit Ekho, le vaisseau se débrouille tout seul, et quoique tentent ses passagers, la logique programmée dans le vaisseau est toujours la seule qui réussit. Justement, c’est osé, on a là l’exemple type du personnage qui n’a strictement aucune prise sur son devenir et est forcé de se laisser porter par le cours des évènements. C’est par pour rien que le vaisseau s’appelle « Destiny » ! On ne voit pas des héros super doués maître de leur destin, mais des pauvres èrres qui tentent tout et n’importe quoi pour se sauver et qui, en fait, ne peuvent rien faire si ce n’est laisser passivement le vaisseau les maintenir en vie… Certes ça ne peut pas être intéressant infiniment, il va falloir qu’un jour où l’autre nos personnages parviennent à devenir pro-actifs, mais justement, le challenge est vraiment grand !
    et donc, en attendant, ben ils ont le temps de se consacrer à leur instincts primaires, et notamment à leur vie sexuelle, puisqu’ils ne peuvent pas vraiment faire autre chose – du moins rien qui ait une chance de réussir…

  6. Concernant le bouclier, je n’ai pas pris le temps de développer comme Dark Para l’a fait, mais c’était exactement mon idée, en effet.

    Pour le coté sentimental/sexe, je ne dis pas que c’est incohérent, mais ça fait juste un peu beaucoup. Ceci étant, ça ne fait pas « trop » dans le sens ou ce n’est jamais l’intrigue principale (et encore heureux, sans quoi je n’aurais pas accroché).

    Sinon, pour ma part, ça me fait beaucoup penser à LOST, en fait !

  7. Moi j’ai vu jusqu’à l’épisode 6 je crois … et je peux dire c’est enorme pas comme SG1 mais enorme quand même

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