Docteur Who

Cet article a été publié il y a 13 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Cela fait plusieurs fois que j’évoque cette série, qu’il s’agisse de commentaires sur le blog, sur Twitter ou ailleurs… Il était donc temps que je fasse un premier article de présentation générale de cette série, avant d’autres articles plus rigolos que j’ai déjà en tête à l’heure où je rédige ces lignes.

Donc, cet OVNI, de quoi s’agit-il ?

Il s’agit ni plus ni moins de la plus longue série de science-fiction 1. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il s’agit d’une série anglaise et non américaine, produite par la BBC.

Pour faire très simple, cette série compte les aventures d’un extra-terrestre voyageant dans le temps et l’espace. Le Docteur 2 (dernier de la race des Seigneurs du Temps) voyage à bord du TARDIS, un vaisseau spacio-temporel dont la forme est sensée à s’adapter à son lieu d’arrivée mais est bloquée suite à un voyage dans la Grande-Bretagne des années 60 ; celui-ci adopte alors désormais une apparence de cabine bleue dont l’intérieure est toutefois nettement plus grande que l’impression qu’il donne. Armé d’un tournevis-sonique capable d’effets très variés sur toutes les technologies de l’univers, le Docteur explore toutes époques et planètes (avec une grosse préférence pour la Terre tout-de-même) et y rencontre généralement des créatures (nouvelles ou connues de longue date) à chaque épisode.

Comme indiqué plus haut, la série a débuté dans les années 60. Elle suivait donc les péripéties du Docteur, le montrant pris à partie par différents ennemis tels que les Daleks, les Cybermens, le Maitre (un autre Seigneur du temps, fou furieux) et beaucoup (énormément) d’autres. Une telle longévité de la série pose forcément le problème du vieillissement des acteurs. Cette difficulté fut contournée assez tôt dans la série, lorsque les téléspectateurs découvrirent la capacité de régénération inhérente aux Seigneurs du Temps. En effet, lorsque l’un d’entre eux meurt, l’ensemble de ses cellules se régénère, lui conservant ses souvenirs et ses acquis, mais modifiant définitivement son corps, ses goûts et une partie (innée) de sa personnalité. De cette façon, il est aisé pour les scénaristes et producteurs de prolonger à l’infini la série, en changeant l’acteur jouant le Docteur.

La série fut interrompue plusieurs fois, notament à la fin des annèes 80. Elle en était à la septième incarnation du Docteur. De ce qui est surnommé « l’ancienne série », il reste un grand nombre d’épisodes, mais certains ont éte définitivement perdus, y compris par la BBC. Un téléfilm sorti dans les années 90 mettait en scène le huitième docteur. Toutefois, c’est en 2005 que la série fut vraiment relancée, suivant les aventures de la neuvième incarnation du Docteur (souvent surnommé Nine). Ce qui est ainsi appelé la « nouvelle série » peut assez bien se regarder sans connaitre l’ancienne sèrie, c’est mon cas et c’est donc le point de vue adopté dans cet article.

La première chose qui choque (et qui peut même rebuter), dans Docteur Who, c’est le caractère ultra-kitch parfaitement assumé. Ici, la pire menace de l’univers ressemble a des gobelets a l’envers, les créatures en latex se croisent a tous les coins de rues galactiques, et les objets les plus insignifiants peuvent receler des pouvoirs halucinants sans plus d’explications.

En fait, ce coté kitch revendiqué, couplé à une ambiance british (notament l’humour absurde et décalé), a largement de quoi surprendre. Une progression pour arriver en douceur dans le Whoniverse 3, de série en série, pourrait être :

  1. Battlestar Galactica, sérieuse, sombre et ultra-réaliste 4 ;
  2. Stargate SG1, ensemble cohérent s’autorisant de petites incartades ;
  3. Firefly, qui introduit un élément incongru (l’ambiance western) dans un univers de SF ;
  4. Farscape, pour l’originalité et le décallage sans ommettre la profondeur ;
  5. et Docteur Who pour le délire et le kitch tout en assurant une série de tres bonne qualité !

L’ensemble de l’univers de Docteur Who est donc assez discontinu, peut-être même à la limite de l’incohérence (mais c’est aussi une conséquence de sauts nombreux dans le temps, l’espace, et même parfois au delà de l’univers, du temps ou des réalités…). Une diode verte qui ouvre des serrures ?! What ? Un type qui est cloné en 10s chrono et ça donne une nana ?!? WTF ??? Toutefois, en jouant implicitement la carte du « c’est tellement compliqué qu’un humain du XXIème siècle ne peut pas comprendre« , disons que ça peut passer… Un peu comme le bon vieux TGCM 5 bien connu des rôlistes. Pourtant, je suis un vieil adepte des univers imaginaires dotés de backgrounds particulièrement travaillés (Stargate, La Roue du Temps, Magic, la plupart de mes séries de BD…). Alors, qu’est-ce qui a réussi à me séduire à ce point dans Docteur Who ?

Indépendamment de l’univers de fond, se sont les concepts et idées développés dans la série que je trouve passionnants, et qui ne sont rendus possibles que par ce coté kitsh assumé. Comment réagirait le dernier humain dans 5 milliards d’années, quand la Terre sera détruite par l’explosion du soleil ? Et si les statues pouvaient s’animer dés qu’on leur tourne le dos ? Et si l’Eglise s’orientait vers une organisation militaire au MIème siècle ? A quoi pourrait ressembler une planète-bibliothèque ? Ou une planète en orbite autour d’un trou noir ? Où même un planétoïde vivant ? Et si les premiers habitants reptiliens de la Terre (avant l’humanité) venaient revendiquer leurs droits sur la planète ? … ? Autant de sujets abordés qui font pétiller le cerveau, multiplient les idées, et donnent des possibilités de débat sans fin !

A cela s’ajoute le point de vue eu Docteur, en particulier sur l’humanité en général. Bien qu’étant lui-même un alien venu de la planète Gallifrey (dans la constellation de Kasterborous, soyons précis), il développe une tendresse particulière pour les humains, ce qui se caractérise par une exploration des différentes époques de la Terre, ainsi que la rencontre d’humains en divers point de l’univers, dans le futur. Par les yeux du Docteur, on peut observer l’Humanité à travers le temps et l’espace, avec ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus sombre. Les pistes de réflexions sont nombreuses, autant pour chaque épisode pris individuellement, que dans des visions plus globales (par saisons ou arc-scénaristiques).


Je vous présente des Oods, futurs esclaves de l’Humanité… Dites bonjour.

Ce qui notable avec cette série, c’est quelle repose presque entièrement sur la personnalité du Docteur lui-même. Lorsque la série commence, nous découvrons un Nine solitaire et relativement rugueux au premier abord, bien qu’il cache difficilement un naturel joyeux, enjoué, curieux et exité. Nous apprendrons au cours de la saison 1 qu’il est le dernier de sa race et qu’il a joué un rôle déterminant dans la « Guerre du Temps », celle-ci s’étant conclue par un enfermement définitif des différentes forces en présence dans un verrou spacio-temporel. Dernier enfant de Gallifrey, agé de plus de 900 ans, ce statut lui confère une aura particulière, comme ultime porteur d’une culture au milieu des nombreuses cultures que lui-même traverse. Le dixième Docteur (Ten) est d’apparence plus jeune et plus dynamique ; il est considéré comme beaucoup comme le « meilleur » Docteur, et il est vrai que ses performances d’acteur sont remarquables. Le onzième Docteur (Eleven), l’actuel Docteur lors de la rédaction de ces lignes, insiste plus sur le coté curieux et insouciant du docteur (la « Guerre du Temps » commence à sembler lointaine).

La diffusion de Docteur Who est assez représentative de la série elle-même. Et je ne parlerai même pas des 26 saisons de l’ancienne série. Chaque saison de Docteur Who est constituée de 13 épisodes de 40 minutes chacun. Entre chaque saison, un épisode « spécial Noël » d’une heure est ajouté. Par ailleurs, l’année 2009 n’ayant pas eu de diffusion de saison, elle contient tout de même 4 épisodes spéciaux (très réussis, au demeurant). S’il n’y a pas d’histoire globale de fond dans Docteur Who, chaque saison est composée de plusieurs arc scénaristiques en plusieurs épisodes, ainsi que d’épisodes indépendants. En outre, dans chaque saison, un thème récurrent (et généralement assez discret) apparaît tout du long, annonçant souvent le final de la saison en question. Le tableau ci-dessous récapitule tout cela.

Docteurs Saisons Thèmes réccurents Compagnons

Nine
Nouvelle série :
Saison 1
Saga complète :
Saison 27
Année :
2005
Le « grand méchant loup », une inscription qui apparait en divers endroits, sans lien évident.
Rose Tyler

Ten
Nouvelle série :
Saison 2
Saga complète :
Saison 28
Année :
2006
Le nom de « Torchwood », institut fondé par la reine d’angleterre pour étudier les aliens et protéger la Terre. Torchwood sera par la suite un spin-off de Docteur Who à partir de 2007.
Nouvelle série :
Saison 3
Saga complète :
Saison 29
Année :
2007
La mention récurrente d’un certain « Harold Saxxon ».
Martha Jones
Nouvelle série :
Saison 4
Saga complète :
Saison 30
Année :
2008
L’apparition régulière de Rose Tyler quelques fractions de secondes, ainsi que la mention de planètes ayant disparue.
Donna Noble

Eleven
Nouvelle série :
Saison 5
Saga complète :
Saison 31
Année :
2010
Des fissures temporelle à travers tous l’univers et toutes les époques, indiquant une déflagration d’une ampleur apocalyptique.
Amy Pond

Rory Williams
Nouvelle série :
Saison 6
Saga complète :
Saison 32
Année :
2011
La mention récurrente du Silence, notament via le gimmick 6 « Le Silence s’abattra » ( « The Silence will fall » ).

A quelques exceptions près, le docteur ne voyage pas seul. Il est souvent accompagné, et presque exclusivement par un ou plusieurs humains. Si le Docteur porte seul sur ses épaules la série en elle-même, ses compagnons ont une importance capitale, puisqu’il permettent au téléspectateur de s’identifier à eux, et donc de découvrir le vaste Whoniverse à travers leurs yeux. Dans la nouvelle série, la première compagne du Docteur est Rose Tyler, une fille simple issue d’une banlieue de Cardiff, avec laquelle le Docteur nouera une relation de plus en plus ambigue. Je l’aimait bien, quoi que la trouvant un peu impulsive. Lui succédera Martha Jones, brillante étudiante en médecine, et amoureuse transie du docteur dés le départ. Puis vient Donna Noble, qui tient tête au Docteur avec vigueur. Ce duo basé sur la confrontation marche bien sur une demi-saison, mais au bout d’une saison entière, Donna me tapait vraiment sur les nerfs ! Dans les saison 5 et 6, le Docteur embarque deux compagnons la fougueuse Amy Pond et le discret Rory Williams. Un trio original et qui fonctionne plutôt bien.

Bien sûr, vous me connaissez, l’un des points forts que je reconnais à cette série, c’est précisément les histoires de voyages dans le temps ! Dans Docteur Who, il est utilisé de deux façons différentes. En général, il s’agit surtout d’un prétexte pour placer le Docteur dans un époque donnée, durant laquelle se déroulera l’arc-scénaristique ou l’épisode en question (seconde guerre mondiale, rencontre de personnages célèbres, étude de l’évolution de l’Humanité, etc.). Le voyage dans le temps est donc uniquement là pour poser le contexte. Dans le second cas, le voyage dans le temps est utilisé comme moteur du scénario. Le scénariste (et showrunner à parti de la saison 5) Steffen Moffat est passé maître dans la maîtrise de ce sujet : déphasages temporels, sauts involontaires dans le temps, enfants plus âgés que leurs parents, et même… histoire d’amour à double sens chronologique 7 !

A propos de voyage dans le temps, le Docteur accueil parfois des compagnons plus ponctuels, et les deux personnages ci-dessus en sont des exemples, tout en étant eux-mêmes des voyageurs temporels de leurs cotés. Le capitaine Jack Harkness est un ancien agent du temps du MIIème siècle. Suite à sa rencontre avec le Docteur et Rose, il acquiert l’immortalité est devient le chef de Torchwood (et est donc personnage principal du spin-off éponyme). Séducteur au passé trouble, le Cap’tain est aussi pansexuel. De son coté, River Song est une mystérieuse femme, très proche du Docteur, alors que celui-ci semble ne pas la connaittre. Elle sait piloter le TARDIS, dispose d’un tournevis sonique et connaît même… le nom (secret) du Docteur ! Les découvertes des secrets de cette femme constitue l’un des arcs scénaristiques des dernières saisons.

Vous l’aurez compris, le Whoniverse est suffisament vaste pour en discuter sans fin, aussi je vous propose d’en rester là pour l’instant, mais je compte bien y revenir dans de futurs articles… Ou dans des articles passés ? Ou les deux en même temps ? …

  1. Avec interruptions, Stargate SG1 étant actuellement la plus longue série de SF sans interruption.[]
  2. Qui contrairement à ce que l’on pourrait croire ne s’appelle pas « Who », mais n’a pas de nom.[]
  3. Dénomination classique mais non-officielle de l’univers de Docteur Who.[]
  4. Je n’ai jamais réussi a accrocher à BSG. Une série qui se prend justement trop-au-serieux pour moi, peut-être…[]
  5. « Ta gueule, c’est magique »[]
  6. Répétition d’un élément, souvent une phrase.[]
  7. J’ai déjà en tête une idée d’article à ce sujet ! Affaire à suivre…[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

9 commentaires

  1. Je me permet de faire quelques petits commentaires sur l’article :

    Il me semble que maintenant Smallville soit la plus longue série de SF devant Stargate SG-1, j’avais entendu ça à l’époque. Même si personnellement, je n’ai jamais considéré Smallville comme de la SF. L’info est donc à vérifier.

    De plus il est dit dans la première série épisodes, qu’un time lord à uniquement 13 « vies » (épisode de 1976, The Deadly Assassin) mais Moffat interrogé sur le sujet a dit qu’il trouverait un moyen de contourner la règle si il le voulait.

    Sinon, tu n’as pas complété le fil rouge de la saison 6 parce que tu n’es pas arrivé à la fin de celle-ci ??? ^^

    Autrement et bien que la série soit tournée à Cardiff, dans le pilote de 2005 on voit clairement que l’action se déroule à Londres (London Eye et compagnie …) donc je ne pense pas sur que Rose soit de Cardiff à l’origine.

    Dernière petite précision, Moffat ne réalise pas d’épisode, il est juste devenu le showrunner depuis la saison 5.

    Sinon l’article donne très envie de s’y plonger, même si on connait bien la série 🙂

  2. Tu peux te permettre, les commentaires sont faits pour ça ! 🙂

    Il me semble que maintenant Smallville soit la plus longue série de SF devant Stargate SG-1, j’avais entendu ça à l’époque. Même si personnellement, je n’ai jamais considéré Smallville comme de la SF. L’info est donc à vérifier.

    Pareil pour moi, Smallville n’est pas de la SF, mais du « comics ». D’après moi, c’est un genre bien à part.

    De plus il est dit dans la première série épisodes, qu’un time lord à uniquement 13 « vies » (épisode de 1976, The Deadly Assassin) mais Moffat interrogé sur le sujet a dit qu’il trouverait un moyen de contourner la règle si il le voulait.

    D’après ce que je sais, dans « Sarah Janes Adventures » (un autre spin-off de Docteur Who), Ten indique que les Seigneurs du Temps disposent de 500 et quelques régénérations… Donc, il semblerait qu’ils aient déjà botté en touche ce problème. En outre, dans l’ancienne série, un copain m’indiquait que le Maitre avait déjà réussi à déroger à cette ancienne règle des 13 régénérations.

    Sinon, tu n’as pas complété le fil rouge de la saison 6 parce que tu n’es pas arrivé à la fin de celle-ci ??? ^^

    Aboslument. Bien que j’aies déjà ma petite idée. 😉

    Autrement et bien que la série soit tournée à Cardiff, dans le pilote de 2005 on voit clairement que l’action se déroule à Londres (London Eye et compagnie …) donc je ne pense pas sur que Rose soit de Cardiff à l’origine.

    Je suis pas sûr. Nine notament vient faire le plein du TARDIS sur la faille de Cardiff, et il me semble que c’est à ce moment là que Rose retrouve Mickey (et qu’il embarque à bord). Non ?

    Dernière petite précision, Moffat ne réalise pas d’épisode, il est juste devenu le showrunner depuis la saison 5.

    Merci pour cette précision. 🙂

  3. D’après ce que je sais, dans « Sarah Janes Adventures » (un autre spin-off de Docteur Who), Ten indique que les Seigneurs du Temps disposent de 500 et quelques régénérations… Donc, il semblerait qu’ils aient déjà botté en touche ce problème. En outre, dans l’ancienne série, un copain m’indiquait que le Maitre avait déjà réussi à déroger à cette ancienne règle des 13 régénérations.

    J’ai juste vu que 2 épisodes de Sarah Jane et ça ne m’a pas vraiment marqué donc je vais te faire confiance. Par contre, j’ai ouïe dire la même chose pour le Master. Il aurait été surprenant que les scénaristes n’aient pas trouvé de parades 🙂

    Je suis pas sûr. Nine notament vient faire le plein du TARDIS sur la faille de Cardiff, et il me semble que c’est à ce moment là que Rose retrouve Mickey (et qu’il embarque à bord). Non ?

    Nine vient recharger le Tardis vers la fin de la saison 1 (genre épisode 10 ou 11 de mémoire) et si je me souviens bien une fois encore, Mickey est venu à Cardiff pour donner son passeport à Rose. Il a donc fait le trajet depuis Londres. Et toutes les références que j’ai pu trouver sur le net disent que Rose est bien originaire de Londres.

    Et sinon, Mickey ne voyage dans le Tardis qu’à partir de la saison 2 (voyage dans l’autre dimension).

  4. C’est corrigé. Juste qui qu’il ne faut rien mettre entre guillemets dans la balise blockquote. Exemple (espaces à enlever) :

    < blockquote cite="" > bla bla bla < / blockquote >

    Moi non plus, Sarah Janes Adventures ne me donne pas envie. En même temps, le public cible de ce spin-off est clairement enfantin ou pré-ado.

    Je crains de devoir reconnaitre que tu as raison concernant Rose. 🙂

  5. @ Ekho:
    Oui j’avais juste regardé l’épisode sur le mariage avec la venue du docteur un soir de manque de Ten … mais guère envie d’aller plus loin …

    Merci pour la correction ^^

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