Game of War
Le week-end dernier, à l’occasion des trente ans de l’ami Tharkun, nous avons tenté un nouveau type de lasergame : Game of War (que j’appellerai « GoW » par opposition aux « lasergames » habituels) !
Le principe est assez différent du Lasergame Evolution (ou encore Laserquest) dont j’ai beaucoup plus l’habitude. Tout d’abord, nous jouons ici dans de vastes pièces en pleine lumière, exit le labyrinthe dans l’obscurité. Chaque équipe dispose d’une base équipée d’une borne. Chaque joueur est doté d’une barre de 10 points de vie ; lorsque celle-ci est vidée, le joueur meurt et doit se réapprovisionner à la borne de son équipe. Il existe trois types d’arme dont les différences sont la cadence de tir et les dégâts produits : sniper, fusil d’assaut ou mitraillette. Ces armes sont dotées de viseurs, de systèmes sonores et surtout de chargeurs qu’il faut penser à gérer pour ne pas se retrouver à court de munitions à un moment critique. Enfin, certains joueurs ont la possibilité de soigner ou réapprovionner en munitions les membres de leur équipe.
Vous vous en doutez : l’expérience de jeu est donc très différente de ce dont j’avais l’habitude ! Nous avons fait 2 parties de 25mn, en équipes de 4 contre 4. Malgré ce faible effectif, le jeu force à avoir une stratégie de groupe (au moins deux par deux) afin notamment d’avoir une progression sous couverture de son(ses) partenaire(s). Évidement, la zone de jeu est très rapidement intégrée par les joueurs et la surprise générée par un labyrinthe est donc remplacée par une progression logique et lente dans le jeu. Le système d’armes variées et de points de vie autorise des tactiques nouvelles ; par exemple, il devient possible de charger dans la base ennemie, à condition d’avoir bien étudié leur défense et leur capacité de dégâts.
Bien sûr, à la fin de chaque partie, les joueurs ont accès à leurs stats (quoique uniquement sur écran et nettement moins détaillées qu’au lasergame). La distinction entre « tirs » et « dégâts » est propre au GoW : suivant les armes, un seul tir peut faire différents dégâts (tandis qu’au lasergame, la variabilité des dégâts est fonction des zones touchées). J’ai bien cartonné à la première partie, et je reste sur le podium à la seconde ; podium qui est d’ailleurs inchangé entre les deux parties.
La plupart d’entre nous a manifesté une préférence pour GoW, par rapport à un lasergame plus traditionnel. Pour ma part, j’ai passé un excellent moment, mais je n’arrive pas vraiment à émettre de préférence. GoW offre un type de jeu plus original et complexe, permettent notamment une logique de jeu (stratégies et tactiques) plus élaborée, même à faible effectif. Toutefois, on perd un peu le coté « fun » du labyrinthe, de la surprise à chaque angle et des hurlements qui proviennent de partout. En outre, GoW a un très léger arrière-goût de malsain : le réalisme procuré par les armes, le décors et les sons, peut mettre un peu mal à l’aise en rappelant beaucoup une véritable bataille (là où le lasergame traditionnel demeure sans ambiguïté un moment de pure fiction).